Par Pierre Baudrier
Capitaine polonais réfugié à Paris sous la Monarchie de Juillet.
Capitaine polonais réfugié à Paris sous la Monarchie de Juillet. Expulsé, il utilise un faux passeport et jugé à ce titre début mars 1835, il choisit Raspail pour avocat. Le tribunal le priant de choisir un véritable avocat, il cite Dornès, du barreau de Metz qui aurait accepté les fonctions d’avocat-général après la révolution de 1830. Zaleski repasse en jugement à la mi-mars. On lui fait grâce de l’utilisation d’un faux passeport puisqu’il lui a été délivré en Suisse. Le tribunal s’apprête à admettre que Zaleski aurait été traité trop rapidement de « propagandiste ». Zaleski prend la parole à la suite de son avocat. Il proteste hautement contre le jugement qui va être prononcé contre lui. Il aurait mieux fait de se taire car il est condamné à un mois de prison. En décembre 1835 il fait partie du groupe de Polonais ci-après disculpé d’avoir fondé une association illégale : Nabielak, Bromwski, Gluznevicz, [Jakub] Szyzmanski, [Jozef] Ordega, [Fortunat] Podbereski, [Alojzy] Trzembski, [Jozef] Jokisz, [Wlodzimierz] Chwalibog, [Adam ?] Wronski,[Franciszek Klaus [Claus]] Clauss, Kauki, [Konstanty] Zaleski, Telmeyer. L’association était en règle, elle avait demandé une autorisation, fourni ses statuts et ses publications.
Par Pierre Baudrier
SOURCES : Gazette des Tribunaux, 6 mars 1835, p. 440 ; 16 mars, p.475 ; 6 décembre 1835, p. 123, 1re col. ; 10 avril, p. 565, 3e col.– Notes de Mme Ewa Rutkowski.