K’OURIO Yves, Marie [Pseudonyme dans la Résistance : Kervegien]

Yves K’ourio était le fils de Ferdinand K’ourio et de Marie Josèphe Antoinette Louise Mathilde Peyron. Il avait épousé Marie-Louise Noélie Joséphine Biscaïno le 19 septembre 1940 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), et était le père d’une petite fille, Michèle.

Yves K’ourio, [Pseudonyme dans la Résistance : Kervegien], était l’un des agents de liaison de Valentin Abeille, délégué militaire de la région M (Normandie, Bretagne, Anjou). En juin 1944, il rejoignit le camp de Saint-Marcel (Morbihan), où étaient armés et formés par les parachutistes du 4e SAS (Special Air Service) de la France libre de nombreux résistants appartenant aux Forces françaises de l’intérieur (FFI). Le 18 juin 1944, le camp fut attaqué en force par la Wehrmacht. À l’issue des combats, FFI et SAS se replièrent et se dispersèrent. Yves K’ourio trouva refuge au Lizio chez Emmanuel et Marie Joubel. Il fut abattu par une patrouille allemande le 19 juin 1944 au Lizio, où il fut inhumé dans le cimetière communal.

Yves K’ourio a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.

À Lizio, où une allée porte son nom depuis 2016, Yves K’ourio figure sous l’orthographe « Kouriou » sur une stèle commémorative érigée au bord de la route conduisant à Roc-Saint-André, et dans le bourg sur la plaque dédiée aux « Victimes des Allemands en 1944 » du monument aux morts.