CODRON André

André Codron était issu d’une famille d’agriculteurs, catholiques pratiquants. Son père fut maire de sa commune pendant dix-huit ans.
Sorti ingénieur chimiste de l’Institut de chimie de Lille (ICL), André Codron était marié et père de deux enfants. Il entra en 1937 comme ingénieur à la Raffinerie de pétrole du Nord à Dunkerque (Nord) après y avoir fait un stage comme ouvrier. Il y fit l’essentiel de sa carrière, même si la raffinerie changea de nom et de propriétaire. Son seul détour, après quatre ans de captivité en Allemagne, fut pour l’Institut français du pétrole à Rueil-Paris de 1944 à 1949. Il partit à la retraite en 1971.
Très tôt syndiqué à la CFTC, il fut membre du bureau (1946-1948) puis du conseil (1948 à 1967) de la Fédération française des syndicats d’ingénieurs et cadres (FFSIC) CFTC, puis CFDT à partir de 1964. Celle-ci céda la place à l’Union confédérale des cadres (UCC-CFDT) en 1967.
Très présent dans les débats sociaux et politiques (il avait été membre du MRP), il assuma, au fil du temps, de nombreux mandats : conseiller municipal de Dunkerque ; président du PACT de la ville ; membre de la commission de l’enseignement technique à l’ORTG ; président du conseil d’administration de l’école technique Vauban ; membre du Secrétariat social (association catholique).