Par Daniel Grason
Née le 19 mars 1895 à Koszyce (Pologne), morte en 1943 à Auschwitz (Pologne) ; résistante.
Fille de Zavu et de Hana, née Dupusz, Szandla Radzynski donna naissance à six enfants. Veuve, elle vivait avec son plus jeune fils Jean né en 1932 au 59 rue d’Angoulême (Jean-Pierre Timbaud) à Paris (XIe arr.). En raison de l’activité résistante de son fils Samuel, Szandla et Jean se réfugièrent sous le nom de Leroux au 39 rue du Général Donzelot à Neuilly-sur-Marne (Seine-et-Oise, Seine-Saint-Denis).
En 1943, Samuel fut repéré et filé par des inspecteurs de la BS2 et de la Brigade spéciale d’intervention (BSi) du commissariat de Puteaux (Seine, Hauts-de-Seine). En raison de sa chevelure, ils le surnommèrent « Le Rouquin », des policiers surveillèrent le logement de Neuilly-sur-Marne, ils interpellèrent Samuel Radzinski le 27 mars 1943 vers 14 heures, ainsi que sa mère et son frère.
Dans le logement de Neuilly-sur-Marne, dix mille francs furent saisis, ainsi que trois quittances de loyer au nom de Leroux. Au 59 rue d’Angoulême, dans le logement situé au 3e étage, rien n’a été saisi. Quant à Jean Radzinski, onze ans, il a été confié à des membres de sa famille.
Szandla Radzynski était inconnue des différents services de police. Elle ne savait ni lire ni écrire le français. Lors de son interrogatoire, elle affirma tout ignorer de l’activité politique de ses enfants, « Jamais ils n’ont parlé politique devant moi. Je n’ai jamais vu ni armes ni tracts chez moi. »
Par Daniel Grason
SOURCES : Arch. PPo. GB 125. – Site internet CDJC.