Par Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
Né le 28 septembre 1919 à Grand-Champ (Morbihan), mort des suites de ses blessures le 6 août 1944 à Vannes (Morbihan) ; cultivateur ; FFI.
Jean Le Bérigot était le fils de Vincent Numa Gaston Le Bérigot et de Mathurine Guillo, cultivateurs à Grand-Champ. Célibataire, il exerçait la profession de cultivateur dans le ferme de ses parents.
Engagé dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI), Jean Le Bérigot fut mortellement blessé près de la ferme de Kerchopine à Vannes le 5 août 1945 lors de l’accrochage entre son groupe FFI et une colonne allemande arrivée par la route de Sainte-Anne d’Auray. Les Allemands furieux de cet accrochage qui avait fait des victimes dans leurs rangs incendièrent la ferme et précipitèrent dans le brasier le fils aîné des fermiers, Joseph Fily. Le décès de Jean Le Bérigot fut constaté le lendemain matin à l’hôpital de Vannes, place Abel Le Roy.
Jean Le Bérigot a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.
À Grand-Champ, le nom de Jean Le Bérigot, orthographié « Berrigot », est inscrit sur le monument élevé « À la mémoire des patriotes morts pour la France » qui se dresse à l’entrée du cimetière où il est inhumé et sur la plaque commémorative « 1939-1945 » apposée à l’intérieur de l’église paroissiale Saint-Tugdual.
Par Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 69 615. — SHD, Vincennes, GR 16 P 346 097. — Mémorial GenWeb. — État civil, Vannes (acte de décès).