Par Freddy Joris
Wegnez (aujourd’hui commune de Pepinster, pr. Liège, arr. Verviers), 20 juillet 1867 – Saint-Georges-sur-Meuse (pr. Liège, arr. Waremme), 12 janvier 1920. Dirigeant de la Jeune garde socialiste d’Andrimont (aujourd’hui commune de Dison, pr. Liège, arr. Verviers), premier permanent du Parti ouvrier belge à Verviers, conseiller communal à Hodimont.
Mathieu Rahier a déjà vingt-cinq ans lorsqu’il préside la Jeune garde socialiste d’Andrimont en 1892, qui se transforme en Cercle populaire en 1893. L’année suivante, il collabore à la fondation et à la rédaction de L’Organe ouvrier, journal de la Fédération socialiste verviétoise créé en 1894 en vue des premières élections législatives au suffrage universel (à vote plural). L’élection de quatre députés socialistes verviétois, trois ouvriers, Jean Malempré, Jean Dauvister, Adolphe Gierkens, et un agriculteur, Thomas Niézette, permet à la Fédération de se doter d’un permanent. Rahier est nommé à ce poste en janvier 1895. À ce titre, il est éditeur et dirigeant du nouveau journal, Le Parti ouvrier, qui paraît à partir d’avril 1895.
Rahier est élu au conseil communal à Hodimont (commune qui sera rattachée à Verviers en 1930) en novembre 1895.
En juillet 1898, Mathieu Rahier est nommé secrétaire communal à Saint-Georges-sur-Meuse. Il quitte alors ses activités militantes ainsi que la région verviétoise. Il restera secrétaire communal jusqu’à son décès.
Par Freddy Joris
SOURCES : JORIS F., La presse verviétoise de 1850 à 1914, Louvain-Paris, 1982 (Cahiers du Centre interuniversitaire d’histoire contemporaine, 92) − Renseignement communiqué par la commune de Saint-Georges-sur-Meuse.