RUWETTE Hubertine.

Hubertine Ruwette est une des responsables de la Société de secours mutuels libre des femmes, créée à Verviers en février 1872, qui se transforme en une Caisse de résistance des femmes en juillet suivant. Cette section des femmes au sein de l’Internationale n’est ni la première ni la seule mais elle existera, contrairement à la plupart des autres, durant plusieurs années.

Hubertine Ruwette, alors secrétaire de la section des femmes, la représente au Congrès belge de l’Association internationale des travailleurs (AIT) qui se tient en avril 1873 à Verviers. Elle est à nouveau déléguée de la section, avec Marie Mineur cette fois, au Congrès belge de Noël 1874, toujours à Verviers, et au dernier Congrès international de l’AIT, encore à Verviers, en septembre 1877. Elle est alors la compagne du militant français, Antoine Didier*, tisserand (né à Lyon en 1855), qui vit à Andrimont (aujourd’hui commune de Dison) à partir de 1877 puis à Verviers en 1878 et fréquente alors les anarchistes du cercle, L’Étincelle, parmi lesquels les deux frères d’Hubertine. Didier gagne Bruxelles (pr. Brabant, arr. Bruxelles ; aujourd’hui Région de Bruxelles-Capitale) en 1879. Peut-être est-il accompagné de Hubertine Ruwette car, en mai 1881, après la dissolution de la section des femmes et de l’Internationale en général, celle-ci fait de la propagande anarchiste à Bruxelles en compagnie de l’épouse de Gérard Gérombou, Marie Delgoffe, autre militante de cette section féminine dans les années 1870.

On perd ensuite la trace d’Hubertine Ruwette.

À consulter également : ENCKELL M., Ruwette Hubertine, dans Dictionnaire des anarchistes, Site Web : maitron.fr.