GRENET Jean [Pseudonymes dans la Résistance : Raoul, Daniel]

Sa mère était sage-femme, son père était caoutchoutier à Clermont-Ferrand. Il fut orphelin assez jeune. Il s’est marié en 1947 avec Paule Royer. Il a eu trois enfants, deux fils et une fille nés entre 1948 et 1958.

Au moment de la guerre, refusant de partir au STO, il se cacha dans les Combrailles. Il était à Combronde pour travailler et logeait dans un hôtel près de la ferme des Royer, où il donna aussi un coup de main à l’occasion. C’est par l’intermédiaire de François Royer qu’il rencontra sa sœur, Paule, qu’il épousa après guerre.
Il a rejoint la Résistance en mai 1944 en tant que FTP au Camp Gabriel Péri dans le Puy-de-Dôme. Il y sert jusqu’au 28 août 1944 en participant à divers coups de mains et sabotages. Il a rejoint le maquis car il est soupçonné d’avoir tué un milicien et est recherché. Il participa aux combats de Manerols (Creuse) le 4 juin puis à ceux d’Aigueperse (Puy-de-Dôme) le 8 juillet. Il participa entre autres à l’évasion de nombreux prisonniers internés à la maison d’arrêt de Riom le 13 août 1944, sous le commandement de Jean Bac dit Lenoir.
Il s’engagea à la Libération de l’Auvergne et fut envoyé en Allemagne où il espérait retrouver le père de François et Paule, dont on était sans nouvelle depuis sa déportation. Il est démobilisé fin novembre 1945.
Après la guerre il entre à la SNCF comme cheminot. Il s’engagea syndicalement toute sa vie à la CGT, militant ou sympathisant du Parti communiste (PCF).