Par Jacques Girault, Pierre Masse
Né le 7 décembre 1912 à Comberouger (Tarn-et-Garonne), mort le13 mars 2008 à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) ; instituteur en Gironde ; militant du SNI.
Fils d’un charron, Raoul Aveillé, élève de l’école primaire supérieure de Beaumont-de-Lomagne, puis de l’École normale d’instituteurs de Montauban (Tarn-et-Garonne) de 1931 à 1934, il obtint le degré élémentaire du certificat de gymnastique. Appelé le 15 octobre 1934 au service militaire, il fut réformé temporaire deux mois plus tard.
Instituteur suppléant à Saint-Martial-Varen (Tarn-et-Garonne), titularisé, il devint adjoint à Pessac-Bourg (Gironde) à compter du 4 février 1935, instituteur stagiaire à Créon (Gironde) à compter du 1er août 1935. Rappelé sous les drapeaux le 15 octobre 1935, affecté au 16e régiment de tirailleurs Sénégalais à Montauban, il fut libéré le 8 septembre 1936,
Il se maria en septembre 1936 à Bourret (Tarn-et-Garonne) avec une institutrice, fille de tailleurs.
Il effectua toute sa carrière enseignante de 1935 à sa retraite en 1969 en Gironde. (Créon, Asques en poste double à compter du 15 octobre 1936).
Mobilisé le 2 septembre 1939 en qualité de soldat de deuxième classe à Pamiers (Ariège), puis élève aspirant à l’Ecole militaire d’administration de Bouguenais (Loire-Inférieure), démobilisé le 6 août 1940, il reprit son poste à Asques. Mobilisé à nouveau de mars à septembre 1945, il obtint sa mutation pour l’école de la Somme à Bordeaux en avril 1953 où il devint maître d’application à partir d’octobre1960.
Militant du Syndicat national des instituteurs, membre du conseil de la section syndicale de Gironde, il fut délégué au congrès national du SNI en 1952 à Paris et intervint dans la séance consacrée au rapport pédagogique. Il déclara notamment « La poussée des effectifs scolaires n’est pas un simple problème démographique, mais un phénomène de structure lié à l’évolution contemporaine. ». Trois plus tard, lors du congrès du SNI à Bordeaux, il livra son analyse sur la formation des maîtres : il fallait prolonger la scolarité à l’école normale d’un an pour la consacrer à la culture générale.
Par Jacques Girault, Pierre Masse
SOURCES : Arch. Dép. Gironde, 1473W3. — L’Ecole libératrice.