LE LAY Roger, Camille

Roger Le Lay était le fils aîné de Michel Le Lay et d’Amélie Adrienne Brabant, domiciliés à Lorient (Morbihan). Célibataire, il était domicilié à Lorient où il exerçait la profession de soudeur.

À partir de janvier 1943 ,lorsque les bombardements alliés se sont intensifiés, les habitants de Lorient furent évacués. Réfugié dans le secteur de Priziac (Morbihan), Roger Le Lay s’engagea dans les Francs-tireurs et partisans français (FTPF) au sein du 1er Bataillon FTPF devenu le 5e Bataillon des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) du Morbihan, commandé par Louis Doré [pseudonyme dans la Résistance : commandant Jacques].
Le 12 juillet 1944 en début d’après-midi, quatre FFI, Roger Le Lay, Giuseppe Aborati, Yves Gaumet et Louis Kervarec se dirigeaient vers la ferme de Tronovalen en Priziac, lorsqu’ils furent surpris par une trentaine de soldats allemands. Yves Gaumet fut tué, tandis que Roger Le Lay, blessé au ventre, Giuseppe Abrati et Louis Kervarec, blessé à l’épaule, étaient capturés et conduits à l’école Sainte Barbe du Faouët (Morbihan) où siégeait une cour martiale et où selon le site Mémoire des hommes il est décédé le 18 juillet 1944 des suites de ses blessures, alors que René Le Guénic le déclare « fusillé le 17 juillet 1944 dans le bois de Cadelac », date qui est mentionnée en marge de son acte de naissance en mairie de Lorient.

Roger le Lay a obtenu la mention « Mort pour la France » et la Médaille de la Résistance lui a été attribuée à titre posthume par deécret du 27 décembre 1960, publié au JO du 1er janvier 1961.

Son frère cadet, Pierre Le Lay, fut arrêté le 27 juin 1944 à Priziac (Morbihan). Amené à Tréffléan en Ploërdut (Morbihan), il y fut exécuté en bordure de la route menant de Saint-Tugdual à Tréffléan en Ploërdut.

À Priziac, le nom de Roger Le Lay est inscrit sur la stèle commémorative de Botquenven qui donne comme date de décès le 17 juillet 1944.