VOISSET Germain, Jean [Pseudonyme dans la Résistance : Théo]

Par Eric Panthou

Né le 11 mai 1911 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), mort 25 novembre 1997 à Clermont-Ferrand, tôlier, coursier chez Michelin puis contrôleur dans un atelier d’aéronautique, militant communiste, membre de la CGT ; Résistant au sein des Francs-Tireurs et Partisans (FTP), membre du Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France (FN) ; interné à la Centrale de Eysses ; déporté à Dachau.

François, le père de Germain Voisset était tôlier zingueur ; sa mère, Valentine, née Foucher, était fleuriste. Elle décéda alors qu’il était très jeune et il fut élevé par sa tante maternelle. Germain Voisset et le cadet d’une famille de deux enfants. Il fit ses études à la Mission, une école professionnelle créée par Michelin, suivant une formation de chaudronnier. Il est détenteur d’un CAP. Il se déclara catholique le jour de son arrestation en 1943 pour distribution de tracts communistes.
Il se maria le 23 juillet 1938 avec Paule Laurent. Il a eu une première fille en 1940 puis un fils et une autre fille après guerre.
Il entra chez Michelin en février 1926, comme coursier, puis comme ouvrier, dans différents services. En 1936, il était à la CGT chez Michelin, il participa aux grèves mais ne joua pas un rôle de meneur et n’était pas identifié comme communiste ou militant.
Le 2 décembre 1936, il quitta l’usine et s’installa à son compte à Saint-Babel. Sa sœur étant mariée à un sabotier de cette commune, il apprit le métier et travailla avec lui. L’enquête de police faisant suite à son arrestation en 1943 établit qu’on ne lui connaît aucune activité politique durant cette période où il vécut à Saint-Babel.
L’affaire n’étant pas assez rentable, Germain Voisset abandonna son activité de sabotier et revint habiter à Clermont-Ferrand où il parvint à se faire réembaucher chez Michelin en octobre 1939.
Étant exempt du service militaire, il ne fut pas mobilisé. Il continua à travailler chez Michelin jusqu’en avril 1940, date à laquelle les autorités militaires le retrouvèrent et le déclarèrent apte pour le service. Il fut alors affecté au centre organisateur d’artillerie à Issoire (Puy-de-Dôme). Il fut démobilisé en juillet 1940, alors en poste à Anduze (Gard) et rentré à Clermont-Ferrand, il fut embauché comme tôlier-chaudronnier à l’Atelier industriel de l’Air (AIA) à Aulnat, à quelques kilomètres de Clermont-Ferrand.

Il entra dans la Résistance le 1er octobre 1942 dans les rangs du Front National et ce jusqu’au 15 juillet 1943, date de son incorporation dans les FTPF à Clermont-Ferrand.
Il avait d’abord été responsable adjoint au service de presse clandestine pour l’organisation régionale (Puy-de-Dôme - Cantal). Il détint des appareils d’édition (ronéo et duplicateur), assura l’impression de tracts, plus particulièrement les 10 et 11 de 1942 lors du franchissement de la zone sud par les Allemands. Il fut successivement ici sous les ordres d’Antoine Boille, fusillé par les autorités allemandes en 1944, et “Gérard” (?), responsable du Front National.
Une attestation de Louis Porte indique qu’en 1942 il aurait été membre du Comité Régional du Front National aux côtés de Pierre Girardot, Antoine Prugne et Alphonse Rozier [157885]. Mais Girardot n’est arrivé que mi 1943 en Auvergne.
Puis, au titre des FTPF, sur ordre de l’organisation régionale FN, il fut placé le 15 juillet 1943 sous le commandement du commandant militaire FTPF, Pierre Girardot dit Négro, avec les fonctions d’agent technique régional et agent de liaison, chargé également de constituer un groupe FTPF sédentaire aux Ateliers industriels de l’Air.
Les résistants sur Clermont-Ferrand se retrouvaient notamment près d’une tonne sur le terrain couvert de vignes de son ami Albert Bonnal, sur les côtes de Chanturgue, quartier ouvrier de Clermont-Ferrand.
Il prit part à diverses opérations : sabotage de la production et acheminement vers le maquis de volontaires (Haute-Loire et Cantal), liaisons et transports d’armes entre l’Allier et le Puy-de-Dôme depuis décembre 1942, coups de mains (récupération d’un duplicateur, préparation de l’ordre d’exécution d’un officier allemand…).
Il assurait pour le compte du Comité la liaison avec la Région R2 (Allier-Cher) en 1943 pour les échanges de matériels et transmissions d’instructions et directives nécessaires pour la coordination de l’action sur les départements de l’Inter Région. C’est ainsi qu’il fut chargé des transports de tracts de Clermont-Ferrand à Montluçon, le 1er Mai 1943, de la prises d’armes et d’explosifs provenant du dépôt de Bellenaves qui lui furent livrés par le maquis Hoche, à Gannat, pour un transport de Gannat à Clermont le 14 juillet 1943.
Son activité de liaison prit fin après la réorganisation de l’appareil militaire à la suite d’arrestations, notamment au camp des Colettes à Bellenaves (Allier) le 19 septembre 1943.
Il participa à l’impression et à la diffusion de tracts. Il avait installé chez Ernest Mignoni, facteur habitant chemin de la Sarre à Clermont-Ferrand, un service de tirage. Il disposait à cette adresse d’une machine à écrire et d’un duplicateur. Il imprimait des tracts à l’aide de Mignoni et Yvonne Michel alias Francine. Germain Voisset apportait les brouillons des tracts qui étaient ensuite tapaient par Yvonne Michel.
Après tirage, il diffusait lui-même les tracts à l’AIA ou au Café Tourret, 7 rue de la Sellette à Clermont-Ferrand, un café qui servait de "Boîte aux lettres" et de lieu de rendez-vous aux résistants, ce qui entraîna plus tard l’arrestation de la patronne, le 27 juin 1944.

Parallèlement, Voisset menait une activité importante au sein de l’Atelier Industriel de l’Air à Clermont-Ferrand, où il travaillait. Chargé de la propagande, il était responsable technique et du service de rédaction, de l’impression et de la diffusion. Il donna des consignes précises pour freiner et saboter la production de guerre, l’AIA travaillant pour les Allemands. Lors de la mise en place du STO, il organisa par la propagande de bouche à oreille mais aussi des tracts et papillons une campagne pour soustraire les jeunes visés. Il conduisit plusieurs jeunes dans une ferme pour rejoindre la maquis, ce lieu de passage étant la ferme au lieu-dit la Chaumette, commune de la Renaudie (Puy-de-Dôme). C’est ainsi que Germain Voisset permit à Fernand Claverie de rejoindre le maquis, celui-ci étant arrêté et fusillé plus tard pour sa participation au vol d’un milliard de franc en gare de Clermont-Ferrand.
Il participa également à la création et à la gestion de la Caisse d’Entraide aux familles des réfractaires du STO. Il prit part à l’organisation des maquis du secteur de Saint-Dier-d’Auvergne, en particulier avec son camarade de travail Albert Bonnal.
Son établissement venant de conclure avec les autorités allemandes un accord pour travailler directement pour la production allemande, Voisset refusa le 14 octobre 1943 d’effectuer des heures supplémentaires et de réparer un moteur d’avion saboté.
Ce même jour, il fut fouillé, avec d’autres ouvriers, à la sortie de l’usine par le gardien chef. Ces fouilles étaient organisés chaque jour, au hasard, pour s’assurer que les ouvriers ne volent pas du matériel. On découvrit 47 tracts sur Voisset. Il fut alors remis au gendarme détaché à l’usine. Ses camarades Albert Bonnal et André Otavi furent témoins de son arrestation.
Le gendarme de l’AIA confia alors Voisset au commissaire de la ville de Clermont-Ferrand. Le tract trouvé sur Voisset s’intitulait “La vie régionale du Parti. Les journées des 20 et 21 septembre commémorant la victoire de Valmy “. Ce tract, noté “confidentiel, à ne communiquer qu’aux membres du Parti”, signé de la direction régionale du Parti, était à usage interne et constitue une critique assez vive de l’action menée par les membres du Parti, que ce soit dans la mauvaise préparation des journées de grève et protestations à l’occasion de l’anniversaire de Valmy, que dans le travail de coordination avec les autres forces de résistance, où le travail revendicatif et syndical. Le tract appelait en outre à préparer une manifestation "puissante", le 11 novembre. Il est évident que seul un membre du Parti, connaissant d’autres membres, pouvait se voir confier un tract qui n’a pas vocation à être distribuée à des non communistes puisque des critiques assez vives y sont portées.
Voisset était au moment de son arrestation, selon attestation de Jean Bac, commandant adjoint pour le Puy-de-Dôme. Eugène Marbat dit Etienne Antoine, lui a succédé.
Une perquisition fut ordonnée le lendemain matin chez lui mais son épouse avait été prévenue entre temps par l’un de ses camarades. Rien ne fut trouvé mais selon le témoignage de sa fille, alors présente mais très jeune, l’appartement de deux pièces fut saccagé.

Lors de son arrestation, Voisset fit une fausse déclaration. Il déclara ignorer le contenu des tracts qu’on lui avait remis le matin même et qu’il devait confier à une autre personne à la sortie de l’usine. Il affirma que c’est la première fois qu’il portait des tracts et en ignorait la gravité. Il précisa que c’est un dénommé Paul, ouvrier chez Bergougnan avec qui il avait sympathisé depuis les grèves de 1936 et qu’il venait de croiser fortuitement deux semaines avant, qui lui avait remis le paquet de tracts le matin même. Paul s’était déclaré membre du Front National et lui avait déclaré lors de leur rencontre deux semaines avant, qu’il aurait bientôt besoin de son aide. Voisset dit ignorer la tendance politique du Front National, si les tracts ont été tirés à Clermont et combien il y avait de membres au sein du Front National.
L’enquête sur le dénommé “Paul”, ne permit pas d’identifier cet homme parmi les personnes ayant fréquenté Voisset chez Michelin, Bergougnan ou le quartier de l’avenue de la République (près des usines Michelin et de la gare) où il habitait.

La sentence estima qu’il avait diffusé une propagande de la 3éme Internationale depuis une date inconnu, qu’il avait détenu, “de mauvaise foi”, des tracts communistes. Mais compte tenu des éléments favorables recueillis sur lui, la Cour estima qu’il y avait lieu de lui faire une application relativement modérée de la loi qu’il a enfreinte. On estima que s’il était à la CGT avant guerre, “on ne peut lui reprocher d’avoir appartenu au parti communiste. Il ne figure d’ailleurs sur aucune liste de ce parti dissous.” Considéré par ses employeurs comme un très bon ouvrier, à l’attitude irréprochable, bon père de famille, n’ayant eu aucune activité depuis le début de la guerre, Voisset n’était pas présenté comme dangereux mais “comme un homme au caractère faible et capable de se laisser entraîner, par un beau parleur dans des affaires d’importance grave.” Voisset avait donc été assez habile pour feindre la naïveté et atténuer sa peine, tout en protégeant ses contacts.

Il fut condamné à un an de prison et 1200 francs d’amende le 8 décembre 1943 par arrêt de la Section Spéciale de la Cour d’Appel de Riom.

Il fut interné dans un premier temps à la Maison d’arrêt de Clermont-Ferrand du 14 octobre au 15 (ou 19) novembre puis à la Maison d’arrêt de Riom jusqu’au 1er janvier 1944. Puis il fut transféré à la Centrale de Eysses à partir du 31 décembre 1943 -son dossier à Caen dit depuis le 1er janvier 1944- jusqu’au 30 mai 1944. Il retrouva notamment là-bas ses camarades clermontois André Voisse et Lucien Voulhoux. Germain Voisset a été considéré comme ayant appartenu au Bataillon FFI de la Centrale d’Eysse et à ce titre participa à l’action des 9, 10 et décembre 1943 puis à la bataille des 19 et 20 février contre les forces de Vichy soutenues par l’artillerie allemande. Suite à cette révolte des 19 et 20 juin, hormis 12 fusillés, la totalité des prisonniers fut transférée à Compiègne puis déportée le 17 juin au camp de Dachau, en Allemagne. Il témoigna auprès d’un historien américain pour dire que les prisonniers espérèrent ne pas être transférés en Allemagne après avoir appris que des gares avaient été bombardées.

A Dachau, Voisset était affecté au transport des cuisines. Il fut libéré le 15 mai 1945, rapatrié par convoi spécial. Lors de la libération du camp, il fut vacciné contre le typhus par les Américains et il contracta la maladie quelques jours après son retour à Clermont-Ferrand, ce qui l’affaiblit durablement et entraina des soupçons sur la réalité du vaccin qu’on lui avait inoculé. Il a fui au moment de la libération du camp, non pas pour rejoindre les FTP comme l’indique sa notice nécrologique dans le bulletin de la Fédération du PCF du Puy-de-Dôme, mais pour être rapatrié par un convoi venu spécialement de Clermont-Ferrand pour les résistants originaires du département.
Sa période d’internement va du 14 octobre 1943 au 16 juin 1944 et sa période de déportation du 17 juin 1944 au 14 mai 1945.

A partir de 1950, Germain Voisset se lança dans une longue procédure pour faire reconnaître ses droits de Résistants. Ce fut le lot de très nombreux militants communistes pour voir reconnu le fait que leur arrestation était assimilable à une action de résistance.

Le 4 avril 1951, la Commission départementale donne un avis favorable à l’attribution du statut de Déportés et internés de la résistance (DIR) à Germain Voisset, mais le Directeur interdépartemental émet un avis réservé, ce qui repousse la décision.
La Commission nationale des Déportés et Internés Résistants réunie le 3 juin 1955 donna un avis défavorable. Suite à cet avis, Germain Voisset fit un recours le 24 octobre 1955 auprès du Ministre des Anciens Combattants et, n’ayant pas obtenu satisfaction, le 7 décembre 1955 il introduisit un pourvoi devant le Tribunal administratif. Par lettre du 10 décembre 1955, il produisit 7 attestations ; celles-ci attestant son appartenance aux FTP, formation qu’il n’avait pas mentionnée dans son dossier de demande d’attribution du statut de DIR. Le Ministère adresse un mémoire en réponse le 11 décembre 1956, maintenant ses arguments.

La Commission nationale des Déportés et Internés Résistants, de son côté, juge ces témoignages sans valeur puisque Germain Voisset a été homologué à titre isolé dans la Résistance Intérieure Française (RIF). Il ne pouvait donc être "en mission", comme l’atteste notamment Pierre Girardot.
La Commission nationale des Déportés et Internés Résistants contesta le fait qu’il y ait la preuve formelle que les tracts pour lesquels Germain Voisset avait été arrêté émanaient bien d’une organisation reconnue de la Résistance puisque signaient par le Parti communiste (non homologué FFC, FFI ou RIF) et ayant la mention "confidentiel". Elle estimait que son arrestation pouvait être due à son refus de faire des heures supplémentaires.

Le 25 janvier 1959, le Tribunal administratif de Clermont-Ferrand demande un supplément d’instruction sur les circonstances de l’arrestation de Germain Voisset en 1943. Le Ministère obtient les documents le 23 mars 1959 mais dans un mémoire en observation enregistré le 10 avril 1959 il maintient ses conclusions antérieures, rejetant l’attribution du titre de Déporté Résistant. Germain Voisset fit donc un nouveau recours.

Le Tribunal administratif de Clermont-Ferrand dans un jugement du 13 novembre 1959 annula la décision de refus du titre de Déportés et internés de la Résistance. Pour lui, si les motifs de son arrestation sont bien liés à l’activité de militants politiques de Germain Voisset, en revanche, le contenu même des tracts qu’il diffusait, sur ordre de la direction régionale du PCF, était de nature à porter une sérieuse atteinte au potentiel de guerre de l’ennemi et à ce titre justifiait l’attribution du statut de DIR.

Mais l’Administration s’est pourvue en cassation contre ce jugement. Finalement, par arrêt n°49 876 du 1er mars 1961, le Conseil d’État a rejeté comme irrecevable le pourvoi de l’Administration.
Avant cela, le Ministère de l’Intérieur avait voulu remettre en cause l’homologation du Bataillon de Eysses comme FFI.

La Carte de déporté politique lui avait été établie en septembre 1955.
Le certificat d’appartenance à la Résistance intérieure française lui a été attribué le 6 septembre 1950. Il est dit qu’il a appartenu à la Résistance du 1er octobre 1942 à sa libération le 15 mai 1945, Germain Voisset étant considéré comme résistant isolé à partir de 1942, non rattaché à une organisation de résistance.
Il a été reconnu sous-lieutenant en raison des fonctions assumées chez les FTPF, non homologué chez les FFI, mais homologué RIF (Résistance intérieure française) et DIR (Déportés et Internés résistants). Il est certifié membre du Bataillon FFI de la Centrale d’Eysse, ayant participé à l’action des 9 au 11 décembre 1943 et à la bataille des 19 et 20 février 1944.

Il retrouva son emploi à l’AIA après guerre, d’abord en tant que contrôleur principal puis ensuite comme préparateur. Il resta à la CGT toute sa vie, secrétaire des techniciens et administratifs sur la période 1950-70, jusqu’à sa retraite.

Il n’accepta aucune responsabilité au sein du PCF mais il fut à l’origine de la création de la cellule de sa commune, Le Cendre. Il combattit aussi pour la création d’une première liste d’union de la gauche en 1971 en se présentant mais en position non éligible. Il resta communiste jusqu’à sa mort, côtoyant de nombreux militants du Parti, notamment Henri Verde, secrétaire du syndicat des produits chimiques.
Il fut également membre du bureau départemental de la FNDIRP et membre de l’ARAC.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article202928, notice VOISSET Germain, Jean [Pseudonyme dans la Résistance : Théo] par Eric Panthou, version mise en ligne le 10 mai 2018, dernière modification le 15 avril 2022.

Par Eric Panthou

Germain Voisset lors de l’assemblée générale de l’AIA en juin 1968.

SOURCES : Arch. Dép. Puy-de-Dôme : 1296W84 . Rapport de l’inspecteur de police de sûreté à chef brigade régionale police sûreté, le 8 juin 1944. — Archives militaires de Vincennes : GR 16 P 598788 (dossier non consulté). PV interrogatoire Germain Voisset, 15 octobre 1943 (arch. dép. du Puy-de-Dôme). — Certificat d’acte de résistance, par Pierre Girardot, 20 novembre 1955 ; attestation par le Commandant Jean Bac, 25 novembre 1960. — Attestation par Pierre Girardot, le 10 février 1947. — Attestation par Albert Bonal, le 7 novembre 1955. — Attestation par Jean Favre, alias Vallat, le 28 août 1955. — Attestation par Pierre Gobert, dit Jean-Claude, le 12 octobre 1955.— Attestation manuscrite de Jean Bac, non datée.— Attestation d’appartenance au Bataillon FFI d’Eysse, par le commissaire liquidateur, 27 mai 1950. — Attestation de résistant signée Marcel Mugnier, liquidateur national du Front National, le 18 novembre 1955. — Attestation de Louis Porte pour Alphonse Rozier, archives privées Alphonse Rozier .— Arrêt de la Section spéciale siégeant près la Cour d’Appel de Riom, le 8 décembre 1943. — PV arrestation Voisset par gendarme de l’usine de l’AIA, le 14 octobre 1943. — Rapport de la Brigade régionale de Police de Sûreté sur l’arrestation et les déclarations de Germain Voisset, 16 octobre 1943.— Procès verbal de première comparution, tribunal de première instance de Clermont-Ferrand, 16 octobre 1943. — Rapport de l’inspecteur de police Combe au commissaire divisionnaire de Clermont-Ferrand, le 20 octobre 1943..— Interrogatoire de Germain Voisset, 23 octobre 1943 (archives privées Nicole Voisset). — SHD Caen, dossier AC 21 P 689974 .— Harold J. Goldberg, Europe in Flames : Understanding World War II, Stackpole Books, 2011. — Notice nécrologique dans Regards sur l’Auvergne, Bulletin de la fédération PCF du Puy-de-Dôme, n°413, 12 décembre 1997.— Entretien avec Nicole Voisset, fille de Germain Voisset, le 4 mai 2018.— Courriel de Nicole Voisset à Eric Panthou, 18 mai 2018, courriel de Nicolas Micard, le 15 avril 2022.

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