COLDERS André

André Colders travailla dans les Secteurs électriques de Paris, avant la nationalisation, puis à l’Équipement Est. Il fut élu président de la Fédération CFTC des syndicats chrétiens du personnel des services publics et concédés après sa reconstitution à la Libération, puis confirmé dans cette fonction lors de son IVe congrès (le premier tenu après la Libération) à Saumur en mai 1945 et réélu au congrès suivant en 1946. Jusqu’à la fin des années 1940, il joua un rôle de premier plan à la Fédération CFTC Gaz-Électricité : en mai 1947, à l’issue de son VIe congrès, il fut élu secrétaire fédéral comme permanent, aux côtés de Fernand Hennebicq*. Au cours de ces années, il se consacra en particulier à des tournées en province et sur les principaux chantiers d’équipement, afin d’aider à la constitution de syndicats CFTC. Il représenta également la CFTC au sein de la commission secondaire de l’équipement et de la sous-commission de discipline. Parti travailler en Haute-Garonne où il fut conducteur de travaux et responsable du syndicat de Toulouse, il restait le spécialiste de la fédération pour les questions d’équipement. Candidat au bureau fédéral lors du IXe congrès (octobre 1950), il réunit un nombre insuffisant de voix.

Lors du XIe congrès (octobre 1952), André Colders intervint pour regretter l’absence des questions de l’équipement dans le rapport moral et les discussions des délégués. À la tribune du congrès suivant (octobre 1953) Marcel Liaudon* estima que les réponses apportées à cette intervention n’avaient pas été assez « compréhensives », ce qui, selon lui, expliquait une certaine « amertume » d’André Colders et son absence parmi les délégués.