Par Frédéric Stévenot
Né le 4 février 1909 à Grougis (Aisne), mort entre le 2 et le 5 juillet 1944 en cours de déportation vers Dachau (All.).
Fils de Modeste Alfred Gossiaux, âgé de quarante-trois ans, tisseur à Grougis, et son épouse, Antoinette Zélie Carle, âgée de trente-deux ans, ménagère, Camille Gossiaux ne semble pas s’être marié (il n’y a aucun mention sur son acte de naissance).
Les frères Closset, René Bernoville, Camille et Pierre Gossiaux, Édouard Hardelin, Marcel Leclère moururent au cours de leur déportation entre Compiègne (2 juillet 1944) et Dachau (5 juillet 1944), dans le convoi I. 240. Celui-ci fut appelé le « train de la mort » en raison du grand nombre de victimes pendant le déplacement.
Dans ce convoi se trouvaient également Oscar Cosset, Léon et Marcel Deligny, Marcel Hulin et Fernand Roy, qui survécurent au transport mais moururent plus tard dans les camps.
Le nom de Camille Gossiaux figure sur le monument commémoratif de Mennevret (Aisne), ainsi qu’à Grougis, sur le monument aux morts et une plaque commémorative.
Camille Gossiaux ne semble pas avoir été homologué. Par arrêté du ministre des Anciens combattants et victimes de guerre en date du 9 décembre 1993 (JO du 10 février 1994, p. 2 299), l’apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes de décès fut autorisée.
Par Frédéric Stévenot
SOURCES. Sites Internet : Généalogie Aisne ; FMD ; arr. du 9/12/1993. — État civil de Grougis (1 E 0419/17, f° 2, acte n° 2).