Par Frédéric Stévenot
Né le 1er février 1895 à Tupigny (Aisne) ; mort le 28 octobre 1943 à Cologne (Allemagne) ; résistant.
Henri Langlois fut déporté par le convoi I.51, parti de Paris en août 1942. Il fut d’abord enfermé dans la prison de Düsseldorf, qui fut notamment le lieu de déportation et de jugement des personnes arrêtées en France dans le cadre de l’affaire Porto. Elle fut aussi un lieu d’application des peines de prison simple.
Il fut ensuite transféré à la prison de Rheinbach, située au sud-ouest de Bonn, pour les détenus soumis à des peines de travaux forcés.
Enfin, on le retrouve à Cologne, qui fut notamment le siège du tribunal chargé des affaires Nacht und Nebel venant de France, avant le transfert des compétences vers la ville de Breslau, en Silésie, en raison des bombardements dans la région durant l’été 1943. La prison de Klingelpütz a notamment été le lieu de nombreuses exécutions. À Cologne se trouvait un Kommando, installé d’août à octobre 1944 ; mais Marcel Langlois était déjà mort auparavant.
Son nom figure sur le monument commémoratif de Mennevret (Aisne) et le monument aux morts de Tupigny. Henri Langlois fut homologué FFC et DIR (GR 16 P 336413). L’arrêté du ministre des anciens combattants et victimes de guerre en date du 6 juillet 1993 (JO du 18 août 1993, p. 11 715), autorise d’apposer la mention « Mort en déportation » sur ses actes de décès.
Par Frédéric Stévenot
SOURCES. SHD, dossiers adm. des résistants. Sites Internet : Généalogie Aisne ; arr. du 6 juill. 1993 ; FMD ; notice sur la prison de Düsseldorf ; notice sur la prison de Rheinbach ; notice sur Cologne.