COSSET Oscar, René

Le 2 juin 1944, Achille, Joseph et Léon Closset furent arrêtés par les Allemands, au domicile de leurs parents ; Marcel Closset, absent, pu en réchapper. René Bernoville fut aussi appréhendé.

Les frères Closset, René Bernoville, Camille et Pierre Gossiaux, Édouard Hardelin, Marcel Leclère moururent au cours de leur déportation entre Compiègne (2 juillet 1944) et Dachau (5 juillet 1944), dans le convoi I. 240. Celui-ci fut appelé le « train de la mort » en raison du grand nombre de victimes pendant le déplacement.
Dans ce convoi se trouvaient également Oscar Cosset, Léon et Marcel Deligny, Marcel Hulin et Fernand Roy, qui survécurent au transport mais moururent plus tard dans les camps.

Oscar Cosset se retrouva à Flossenburg, dans le kommando de Hersbruck. Aménagé entre mars et septembre 1944 sur un ancien terrain du service du travail allemand, à trente kilomètres à l’est de Nuremberg, ce Kommando fut créé pour installer une usine souterraine fabriquant des moteurs d’avion. Le travail des détenus consiste à déblayer les roches, préalablement dynamitées, afin d’aménager les galeries. 10 000 détenus environ passèrent par ce camp annexe ; 4 000 y moururent. En avril 1945, la SS évacue 1 600 malades par train et 3 800 déportés à pied vers Dachau. Plus de 600 moururent en route.

Le nom d’Oscar Closset figure sur le monument commémoratif de Mennevret et le monument aux morts de Wassigny (Aisne). Il fut homologué FFI et DIR (GR 16 P 144117). La médaille de la Résistance lui fut attribuée, par décret du 26 juin 1956 (JO du 4 juillet).
Par l’arrêté du secrétaire d’État aux anciens combattants en date du 18 novembre 1987, il a été décidé d’apposer la mention « Mort en déportation » sur les actes ou jugements déclaratifs de décès d’Oscar Cosset.