LE MEUR Jules, François, Henri

Par Alain Prigent, Serge Tilly

Né le 25 janvier 1922 à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor) ; massacré par les Allemands en juillet 1944 à L’Hermitage-Lorge (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor) ; FFI.

Fils de Jules Le Meur et d’Irma Morin. Célibataire, il demeurait à Saint-Brieuc. Il faisait partie du maquis de Saint-Quay-Portrieux (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor).
Le 9 juillet 1944, il fut arrêté au cours d’une mission par une patrouille allemande qui arriva au café Gouedard à Pont-Camp en Plouvara. Les consommateurs furent tous fouillés. Jules Le Meur qui attachait une valise sur sa moto fut aussi fouillé : les Allemands y découvrirent une arme à feu. Il fut emprisonné à l’école d’Uzel-Près-l’Oust (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor).
Après avoir été martyrisé Jules Le Meur fut assassiné au cours du mois de juillet 1944 par les Allemands aidés des miliciens du Bezen Perrot.
Il avait 22 ans, son nom figure sur La stèle aux fosses de L’Hermitage-Lorge et sur Le Monument des Martyrs de L’Hermitage-Lorge.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article203423, notice LE MEUR Jules, François, Henri par Alain Prigent, Serge Tilly, version mise en ligne le 17 juillet 2018, dernière modification le 4 février 2022.

Par Alain Prigent, Serge Tilly

SOURCES : Arch. Dép. Côtes d’Armor, 2W236. – Archives de l’ANACR. – Alain Prigent et Serge Tilly, L’occupation allemande dans les Côtes-du-Nord (1940-1944), Les Lieux de Mémoire, Cahiers de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord, n° 10 (2004) et n° 11 (2005).

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