CROIZER Marcel

Marcel Croizer était le fils d’Yves Marie Croizer et de Marie Joséphine Henry, Marcel Croizer. Il était domicilié à Plouray (Morbihan), où il exerçait la profession de menuisier.

Il s’engagea dans les Francs-tireurs et partisans français (FTPF) au sein du 2e Bataillon FTPF, devenu le 11e Bataillon des Forces françaises de l’intérieur (FFI) du Morbihan commandé par Carion Roque, républicain espagnol réfugié en France en 1939, [pseudonyme dans la Résistance : commandant Icare]. Il fut arrêté le 17 juillet 1944 à Plouray (Morbihan) et exécuté à l’aube du 21 juillet 1944 à Carnal-Vihan en Priziac avec Armel Bernard, Pierre Daniel, Louis Le Moaligou, Jean Le Tréhour et Yves Yannès. Leurs corps exhumés le 7 août 1944 furent retrouvés criblés de balles et la tête fracassée, et ne purent être identifiés que par quelques indices.

Son acte de décès dressé en mairie de Priziac le 1er septembre 1944, indique que son décès à Carnal-Vihan a été constaté le 7 août et que sa mort paraissait remonter au 21 juillet 1944.

Marcel Croizer a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.

Dans le Morbihan, le nom de Marcel Croizer est inscrit :
  à Priziac, sur la stèle élevée sur le lieu de l’exécution à Carnal Vihan ; - à Plouray, sur le monument aux morts communal ;
  à Gourin, sur la liste « Plouray » et sur la liste « Langonnet » du monument « Aux Résistants des Montagnes noires victimes du nazisme ».