LINCY Jean, Marie

Jean Lincy était le fils de Joseph Marie Lincy, décédé, et de Marie Louise Hellec, cultivatrice à Plouray (Morbihan). Célibataire, il était domicilié à Plouray, où il exerçait la profession d’ouvrier agricole.

Il s’engagea dans les Francs-tireurs et partisans français (FTPF) au sein du 2e Bataillon FTPF, devenu le 11e Bataillon des Forces françaises de l’intérieur (FFI) du Morbihan commandé par Carion Roque, républicain espagnol réfugié en France en 1939, [pseudonyme dans la Résistance : commandant Icare].
Arrêté le 17 juillet 1944 au lieu-dit Trégornan en Glomel (Côtes du-Nord, Côtes-d’Armor), il fut emprisonné au Faouët (Morbihan). Depuis juin 1944 une Cour martiale s’y était installée dans les locaux de l’école Sainte-Barbe qui servaient de lieu de détention, d’interrogatoire et de torture. Le 1er août 1944, extrait des caves de l’école Sainte-Barbe avec deux camarades de Plouray, Louis Poul et René Poulizac, il fut exécuté avec eux à Trosalaün, village appartenant à la commune du Faouët.

Jean Lincy a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué à titre posthume, ainsi que la Médaille de la Résistance par décret du 17 décembre 1968, publié au JO du 17 janvier 1969.

Dans le Morbihan, le nom de Jean Lincy est inscrit :
  au Faouët, sur le monument de Trosalaün élevé sur le lieu de l’exécution ;
  à Plouray, sur le monument aux morts communal ;
  à Gourin, sur la liste « Plouray » du monument « Aux Résistants des Montagnes noires victimes du nazisme »