IHUELLOU François

François Ihuellou était le fils d’Auguste Ihuellou, décédé, et de Marie Louise Cargueray, ménagère. Célibataire, il était domicilié au Faouët, où il exerçait la profession de manœuvre.

Il rallia les Francs-tireurs et partisans français (FTPF) au sein de la Compagnie La Marseillaise du 1er Bataillon FTPF, devenu le 5e Bataillon des Forces françaises (FFI) du Morbihan, commandé par Jean Doré [pseudonyme dans la Résistance : commandant Jacques].
Selon Marc Castel Castel, il fut arrêté par une patrouille allemande au petit matin du 30 juillet 1944, alors qu’il amenait chez un médecin un camarade blessé la veille au Croisty (Morbihan). Conduit à l’école Sainte Barbe du Faouët (Morbihan) transformée en lieu de détention et de torture et où siégeait une cour martiale, il réussit à s’échapper. Blessé, il fut rattrapé route de Lorient et abattu sur place à 11 heures.

François Ihuellou a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.

Au Faouët, le nom de François Ihuellou est inscrit sur la plaque « 1939-1945 » du monument aux morts communal.