COLLOT Paul

Secrétaire de la Bourse du Travail de Cette de 1911 à 1914, Paul Callot était alors, à ce titre, secrétaire du syndicat des employés de commerce de l’Hérault après avoir milité au sein du syndicat des tonneliers de Cette. Membre de la CGT, il était également socialiste SFIO et fut candidat aux élections municipales de 1912 sur la liste de ce Parti. En 1919, il fut élu conseiller municipal socialiste. Il était alors secrétaire du syndicat CGT des soutireurs de Cette. Délégué au XIe congrès de la Fédération du Tonneau, Paris, 23-26 septembre 1920, il fit sien un ordre du jour de Nicolas, celui-ci n’étant pas régulièrement mandaté, ordre du jour qui reprenait en fait la motion d’Amiens et approuvait le rapport moral. L’ordre du jour Collot (Bourderon-Nicolas) recueillit 11 voix, l’ordre du jour Crispel hostile au Bureau confédéral en eut 13. Deux ans plus tard, il fut gérant de l’éphémère Réveil cettois, créé pour combattre l’influence des syndicalistes unitaires à Cette. Il fut secrétaire de l’UL CGT de Cette de 1923 à 1938, secrétaire de la Bourse du Travail de la ville en 1923 puis de septembre 1936 à 1941. Au plan départemental, il eut également des responsabilités syndicales. Trésorier adjoint de l’UD CGT de l’Hérault de 1932 à 1938, co-secrétaire de l’UD, avec Jean Domenech* à partir du 27 février 1938 ; il l’était encore en mars 1941. P. Collot fut délégué à deux congrès nationaux de la CGT : celui d’Orléans en 1920 et celui de Toulouse en 1936. Il siégea au Conseil national économique de 1939 (nommé le 29 mars) à 1940.
Le 16 janvier 1945, Collot fut nommé membre de la commission départementale de reconstitution des organisations syndicales des travailleurs de l’Hérault. Secrétaire de la Fédération des travailleurs du tonneau CGT en 1945, il fut candidat au poste de secrétaire général de l’UD-CGT de l’Hérault et fut largement battu par Albert Solier*.