FRANSSEN François-Joseph, Léon
Par Frédéric Stévenot
Né le 8 décembre 1887 à Bolland (prov. de Liège, Belgique) ; mort en déportation entre juillet 1944 et mai 1945 ; résistant déporté.
Fils de Gérard Hubert Franssen, cultivateur âgé de cinquante ans, et de son épouse Marie Catherine Rademackers, cultivatrice âgée de quarante-six ans, tous deux domiciliés à Bolland, hameau de Saremont.
Pierre Massé, René Lesur, Roger Béguin et Léon Franssen furent déportés en deux temps. Roger Béguin (matr. 30359) et Pierre Massé (matr. 31556) furent les premiers à partir, avec le convoi I.214 vers le KL de Neuengamme, au départ de Compiègne le 21 mai 1944.
René Lesur (matr. 34869) et Léon Franssen (matr. 33650) furent déportés quelques jours, le 4 juin 1944, par le convoi I.223 vers le KL de Neuengamme. On ne dispose d’aucune information sur la mort de Léon Franssen.
Le nom de Léon Franssen peut être lu sur le monument commémoratif de Brunehamel (Aisne) et sur le mémorial de Berthaucourt, à Charleville (Ardennes), mais il ne semble pas qu’il y ait une référence sur un monument de Belgique. Il figure également sur le monument aux morts de Cuiry-lès-Iviers.
L’arrêté du secrétaire d’État à la Défense et aux anciens combattants en date du 7 août 2009 (JO n° 198 du 28 août 2009) autorisa l’apposition de la mention « Mort en déportation » sur ses actes de décès. Léon Franssen fut homologué FFI et DIR (GR 16 P 233752).
Par Frédéric Stévenot
SOURCES. SHD, dossiers adm. des résistants. — Sites Internet : FMD ; arr. du 10/11/1994 ; Mémorial GenWeb ; arr. du 7 août 2009. — État civil de Bolland (vue n° 100, acte n° 14).