VALET Edmond, Maximilien

Par Frédéric Stévenot

Né le 29 août 1885 à Forest (Nord), civil massacré le 2 septembre 1944 à Étreux (Aisne) ; cultivateur.

Fils de Maximilien Louis Valet, cultivateur âgé de vingt-quatre ans, et de son épouse Esther Soufflet, ménagère âgée de vingt ans, domiciliés à Richemont, commune de Forest. Son père, veuf avant 1944, demeurait alors à Étreux.

Edmond Valet se maria le 25 juin 1911 à Largny avec Hélène Agnès Leduc (et non Leclercq comme cela fut inscrit sur l’acte de naissance), puis avec Marie Elvire Julia Furet, le 5 juin 1920 à Étreux.

Au moment de son recensement militaire, Edmond Valet était cultivateur chez ses parents, établis à Étreux. Il arriva au 3e régiment du train des équipages militaires le 7 octobre 1906. Promu brigadier le 12 juillet 1907, il fut libéré le 25 septembre 1908 avec un certificat de bonne conduite. Il déclara résider à Vénérolles (Aisne) le 27 février 1913.

Rappelé à l’activité, Edmond Valet fut affecté au 2e régiment du train des équipages militaires, à Amiens. Il fut transféré au 17e régiment d’artillerie le 20 novembre 1915, puis au 116e régiment d’artillerie lourde le 21 avril 1917. Enfin, il rejoignit le 16e escadron du train le 1er janvier 1919. Il fut démobilisé au dépôt du 29e régiment d’artillerie, à Laon, d’où il partit le 12 mars 1919 pour Vénérolles.
Le 10 août 1924, Edmond Valet s’établit au hameau du Gard, à Étreux.

Le tribunal correctionnel de Saint-Quentin le condamna à deux reprises. Le 27 février 1929, il eût cent francs d’amende pour délit de coups et blessures volontaires commis le 4 février 1929. Le 2 avril 1930, il fut condamné à cinquante francs d’amende pour menaces verbales de mort sous conditions, proférées le 6 mars précédent.

Âgé de cinquante-neuf ans, Edmond Valet fut l’une des trente-six victimes du massacre d’Étreux, le 2 septembre 1944. L’acte d’état civil indique que le décès constaté fut « occasionné par armes à feu, rue de Boué, hameau du Gard, d’après les renseignements recueillis » ; la déclaration fut faite le 2 septembre à 19 h. et il est précisé que la mort paraissait « remonter à onze heures trente ». Edmond Valet fut reconnu « mort pour la France » (ajout sur l’acte de décès en date du 9 mai 1946).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article204211, notice VALET Edmond, Maximilien par Frédéric Stévenot, version mise en ligne le 8 juin 2018, dernière modification le 12 mars 2020.

Par Frédéric Stévenot

SOURCES. Arch. dép. Aisne, 21 R 149. — Site Internet : Mémorial GenWeb. —État civil de Forest (vue n° 200, acte n° 78). Acte de décès communiqué par la mairie d’Étreux (n° 64).

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