Par Jacques Girault Jean-Marie Guillon.
Né le 30 décembre 1878 à Mâcon (Saône-et-Loire) ; cheminot ; militant communiste à Marseille (Bouches-du-Rhône) et à Tourves (Var).
Fils d’un mécanicien, Socrate Miellin, chauffeur à la compagnie de chemins de fer PLM, se maria en janvier 1908 à Lyon (Veme arrondissement) avec la fille d’un cheminot. Retraité (ou licencié selon d’autres sources de police), il se partageait en hiver à Marseille et en été à Tourves. Il militait dans la cellule communiste de Tourves en 1939. Selon le rapport de police, accusé de mener un « travail souterrain », il déclara dans le café fréquenté par les communistes, le 16 juin 1940, « Vous voyez que la guerre n’existe toujours pas » et ajouta « c’est l’heure de la rigolade ». Il fut relaxé, le 9 juillet 1940 par le Tribunal correctionnel de Brignoles. Surveillé, il fut interné au centre de séjour surveillé de Chabanet (Ardèche) par suite d’un arrêté préfectoral du 19 août. Transféré à Chibron (près de Signes) le 20 septembre 1940, il fut transféré dans celui de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn) le 16 février 1941, à la fermeture de Chibron. Sa demande de libération fut refusée le 17 mai 1941.
Par Jacques Girault Jean-Marie Guillon.
SOURCES : Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, M 6 III 11051. — Arch. Dép. Var, 3 Z 4 30, 4 M 291. ⎯ notes Jean-Marie Guillon.