DEBUREAUX Germain

Fils de Léopold, houilleur, et Marie Chrétien, ménagère, Germain Debureaux se maria en 1951 avec Colombe Leroy. Il était manœuvre au moment de la Deuxième guerre mondiale.
En mai 1941, il fait partie du réseau de militants des Jeunesses Communistes du Pas-de-Calais sur lesquels René Lelong, le nouveau responsable, peut s’appuyer. Ils vont former le "groupe Popoff" réunissant des JC et JC-MOI, groupe bientôt démantelé avec l’arrestation de la plupart de ces pionniers.
Debureaux échappa à ces arrestations et rejoignit les "illégaux". Identifié par la police et la Justice, il fut le 27 mars 1942 condamné à mort par contumace par les assises du Nord pour attentat après avoir pu s’enfuir en tirant sur les gendarmes.
Avec trois autres camarades communistes, il participa à un sabotage sur la voie de chemin de fer Lens-Douai à proximité du pont de Méricour en 1942. La nuit du 7 juillet 1942, avec son camarade Kléber Legros il exécuta le sabotage de la salle des machines de la fosse 4 des mines de Courrières par l’introduction de gravier dans les graisseurs des moteurs. Il serait l’auteur avec Ratafezyk de la tentative de meurtre contre le garde des mines à Bruay-en-Artois le 6 avril 1942.
Il est arrêté à Orcet (Puy-de-Dôme) le 28 septembre 1942. Il était alors âgé de 22 ans. Après son arrestation, il fut déféré au Parquet de Douai.
Il fut homologué FFI.
Son nom est parfois orthographié Debureaux.