Par Jean-Pierre Bonnet
Né le 11 avril 1905 à Nîmes (Gard), mort le 27 octobre 2001 à Nice (Alpes-Maritimes) ; contremaître à Oullins (Rhône) ; résistant ; membre du bureau fédéral des cheminots CGT (1949-1961), conseiller municipal communiste de Maisons-Alfort (Seine, Val-de-Marne) de 1955 à 1959.
Fils d’un employé de chemin de fer et d’une couturière, Georges Commune, jusqu’à la Seconde guerre mondiale, était en poste à Oullins (Rhône). Il partit dans l’Aveyron où il s’engagea dans le maquis de Carcenac, puis fut incorporé au groupe Veny de février 1943 à la Libération.
Revenu à Oullins, Georges Commune exerçait en qualité de contremaître principal et animait avec efficacité la vie syndicale cheminote. Il fut révoqué en novembre 1947 pour son rôle dans l’organisation locale de la grève. Fort de son passé professionnel et résistant, et soutenu par l’action syndicale, il fut rapidement réintégré, mais sanctionné par une rétrogradation professionnelle.
Georges Commune entra au bureau fédéral au congrès de 1949 comme responsable de la Section nationale des cadres et techniciens. En 1951, il devint secrétaire fédéral chargé de l’organisation, poste qu’il conserva jusqu’en 1961. Il entra alors au bureau national des retraités qu’il représenta au conseil national de la Fédération pendant une bonne dizaine d’années.
Demeurant rue de Moscou, Georges Commun fut élu conseiller municipal communiste de Maisons-Alfort (Seine) le 6 février 1955, en remplacement de Louis Ducros et son mandat prit fin en 1959. Le maire était Arthur Hevette, du Rassemblement du peuple français (RPF).
Il se maria à Lyon (Rhône), le 7 avril 1928, avec Madeleine Deloble.
Par Jean-Pierre Bonnet
ICONOGRAPHIE : La Tribune des cheminots, no. 37, 15 décembre 1951 ; La Tribune des cheminots, no. 128, 1er février 1956.
SOURCES : Arch. Fédération CGT des Cheminots. — La Tribune des cheminots. — Comptes rendus des congrès fédéraux. — Notes de Georges Ribeill. —Arch. Dép. Val-de-Marne, 1 Mi 2426. — Arch. Com. Maisons-Alfort, listes électorales. — État civil de Nîmes. — Notes d’Emmanuel Hagen.