CONGARD André

Par Éric Belouet, Michel Dreyfus

Né le 29 novembre 1925 à Saint-Laurent (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor), mort le 4 novembre 2019 à Bono (Morbihan) ; employé GDF ; syndicaliste ; membre du bureau de la Fédération CFTC puis CFDT Gaz-Électricité.

Né dans une famille de petits agriculteurs exploitants, catholiques pratiquants, André Congard suivit les cours de l’école primaire catholique, puis poursuivit des études secondaires chez les pères maristes et au collège Saint-Charles à Saint-Brieuc. De janvier 1947 à janvier 1949, il fut employé comptable dans une entreprise de charcuterie en gros à Pédernec (Côtes-du-Nord), ainsi que sacristain à la paroisse puis, de février à juillet 1949, il fut employé de bureau à la Société générale à Chatou (Seine-et-Oise, Yvelines). Il se maria le 10 septembre 1949 avec Madeleine Billiou et le couple adopta deux enfants.
Le 11 juillet 1949, André Congard fut embauché au GDF comme employé temporaire puis stagiaire comme employé comptable du Centre autonome de production et de transport du gaz (CAPTG 13) de Gaz de France à Paris (IXe arr.), futur Groupement gazier parisien n° 3. Le 1er avril 1954, il fut admis au concours d’inspecteur, au service des relations commerciales du Centre de distribution Paris-Gaz à la même adresse, fut promu le 1er février 1962 représentant industriel puis cadre commercial le 1er janvier 1970.
Adhérent à la CFTC depuis 1949, André Congard fut d’abord collecteur à la section CFTC du CAPTG, puis devint en 1956 responsable du groupe des inspecteurs CFTC et siégea au bureau syndical. En mars 1962, il fut l’un des seuls membres du bureau à participer aux obsèques des morts de Charonne puis, avec Raymond Rousseau, président de ce syndicat, il contribua à partir de 1964 à la création de l’Union des syndicats de la région parisienne (USRP) de la CFDT dont il fut le secrétaire à partir de juin 1969, en remplacement de Bernard Dizier* et ce jusqu’en 1975.
Désigné membre suppléant du comité directeur de la Fédération Gaz-Électricité (catégorie A, désignée par les régions) lors du XVIIe congrés fédéral (Paris, octobre 1958), André Congard fut élu au bureau fédéral lors du XXe congrès (Issy-les-Moulineaux, octobre 1964). À nouveau membre du comité directeur (catégorie B, élue par le congrès) lors du XXIe congrès (Issy-les-Moulineaux, novembre 1967), il réintégra le bureau fédéral au XXIIe congrès (Dourdan, avril 1970), comme responsable de la commission « Développement ». Au congrès suivant (Tours, mars 1973), il fut chargé des finances au sein du bureau. Il envisageait d’abandonner tout mandat syndical en 1975 lorsque Gérard Tiersen*, secrétaire de la Fédération Gaz-Électricité, lui demanda de prendre en charge la responsabilité administrative du secrétariat fédéral qu’il assura jusqu’au 1er juillet 1981, date de sa mise à la retraite.
Par ailleurs, André Congard exerça diverses responsabilités au sein de l’Action catholique ouvrière (ACO) dont il fut membre de 1951 à 1984. Il milita également dans les rangs de la FCPE.

Retiré à Vannes (Morbihan), il restait investi dans le Groupement fédéral des retraités CFDT et fut à ce titre candidat au bureau fédéral lors du XXIXe congrès (Gravelines, octobre 1989).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article20516, notice CONGARD André par Éric Belouet, Michel Dreyfus, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 8 janvier 2020.

Par Éric Belouet, Michel Dreyfus

SOURCES : Arch. de la FGE-CFDT (Congrès fédéraux, boîtes 1 J 4-25 et FCE 1-5) — Gaz-Électricité, n° 144 (novembre 1964), 172 (décembre 1967), 191 (mai 1970), 211 (avril 1973), 266 (septembre 1981). — Notice fournie par l’intéressé (janvier 1996). — Notes Bruno Congard, son fils.

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