Par Dominique Tantin
Né le 10 mars 1924 à Rouffignac, auj. Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac (Dordogne), mort en action le 31 mars 1944 à Cressensac (Lot) ; résistant FTPF.
Robert Reisdorff et son frère jumeau Jean (ou Georges) étaient maquisards dans la 235e compagnie des FTP de Corrèze.
Ils participèrent à de nombreux déraillements, en particulier sur la ligne Brive-Souillac. Mais le 31 mars 1944, à la nuit tombante, au cours d’une mission de ravitaillement, Robert Reisdorff tomba dans une embuscade tendue à Cressensac par les Groupes Mobiles de Réserve (GMR) du régime de Vichy et fut tué sur le champ, ainsi que son camarade Roger Verdier.
La veille, Jean Reisdorff avait été tué en action par un détachement de la division Brehmer à Chasteaux (Corrèze).
Robert Reisdorff obtint la mention Mort pour la France. Son nom est inscrit sur les monuments aux Morts de Cressensac et de sa commune natale.
A Cressensac, un monument commémoratif 1939-1945 situé au bord de la RN 20 au centre du village comporte six noms, dont ceux des deux victimes des GMR le 31 mars 1944 accompagnés de l’inscription : « Tué par des GMR traitres à leur PATRIE ».
Si vous avez des informations sur ce résistant, merci de contacter le Maitron des Fusillés (voir page d’accueil).
Par Dominique Tantin
SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC Caen AC 21 P 140749 (à consulter). — Service historique de la Défense, Vincennes AC 21 P 140751 (à consulter). — Guy Penaud, Les crimes de la division Brehmer, La traque des résistants et des juifs en Dordogne, Corrèze, Haute-Vienne (mars-avril 1944), Périgueux, Éditions La Lauze, 2004, p. 254, 403. — MémorialGenWeb. — Mémoire des Hommes.