Par Dominique Tantin
Né le 12 janvier 1901 à Sarlat-la-Canéda (Dordogne), exécuté sommairement le 30 mars 1944 à Saint-Amand-de-Coly (Dordogne) ; mécanicien électricien puis garagiste ; résistant de l’Armée secrète (AS).
Marc Busson était le fils de Baptiste Busson, alors âgé de 29 ans, cultivateur, et de son épouse Jeanne née Laval, âgée de 26 ans, et domiciliés à Sarlat.
Il accomplit son service militaire d’avril 1921 à mai 1923, incorporé au 12e régiment du génie, et il participa à l’occupation de la Rhénanie. Il résida ensuite à Périgueux puis à Sarlat où il devint garagiste. Mobilisé en septembre 1939, il fut affecté spécial aux Etablissements Legrand à Limoges, puis revint à Sarlat après l’armistice de juin 1940.
Il dut vraisemblablement être dénoncé pour avoir aidé les maquisards à entretenir leur matériel, raison pour laquelle il fut arrêté à Saint-Amand-de-Coly par un détachement de la division Brehmer et exécuté dans cette commune au lieu-dit Le Doiran.
Il obtint la mention Mort pour la France et fut homologué DIR et FFI. Une stèle à sa mémoire a été apposée à l’endroit de son exécution, au bord de la Départementale 704 entre Montignac et Sarlat à l’intersection avec la route de La Chapelle Aubareil.
Son nom est inscrit sur plusieurs monuments aux Morts à Sarlat et Brive-la-Gaillarde.
Par Dominique Tantin
SOURCES : Service historique de la Défense, Caen SHD/ AVCC, AC 21 P 720032 (à consulter). — Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 98550 (à consulter). — Guy Penaud, Les crimes de la division Brehmer, La traque des résistants et des juifs en Dordogne, Corrèze, Haute-Vienne (mars-avril 1944), Périgueux, Éditions La Lauze, 2004, p. 228, 404.— Arch. Dép. Dordogne, acte de naissance et registre matricule en ligne. — MémorialGenWeb. — Mémoire des Hommes.