RAMEAU Lucien

Fils de Ferdinand Rameau et de Noëlie Lamoureux, Lucien Rameau était titulaire du certificat d’études primaires. Il était typographe.
Lucien Rameau adhéra au Parti communiste en 1936 (cellule du XIe arrondissement de Paris, celui de son domicile).
Lucien Rameau fut mobilisé pendant la Drôle de Guerre jusqu’en septembre 1940. Il trouva un emploi aux Librairies-Imprimeries réunies (VIe arr.) Il entra dans la résistance en aout 1940. Il commença à imprimer des tracts avec deux confrères, Taché et Sébire. En 1941, il fut rattaché au Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France. Il était particulière chargé de la confection et distribution de tracts et de journaux. En août 1942, il rentra complétement dans la clandestinité, comme responsable de trois imprimeries clandestines, au 12 rue de la Goutte d’Or à Paris (XVIIIe arr.), rue Neuve-des-Boulets (XIe arr.) et 23 rue de Saint-Louis-en-l’Ile (IVe arr., gérée par Roger Guerraz)). Il y composait L’Humanité, La Vie ouvrière, France d’abord, Les Lettres françaises et L’Honneur de la police. L’impression se faisait en partie à l’imprimerie Soler.
Lucien Rameau fut arrêté le 9 décembre 1943, alors qu’il voulait contacter Gaston Gambier. Une dizaine d’imprimeries tombèrent (voir Kervarec, Marrec et Le Galliard). Il a été incarcéré au dépôt puis à la Santé. Pendant sa détention, il a diffusé un journal clandestin Le Patriote de la Santé. Il a été libéré le 18 août 1944.
En 1944, Lucien Rameau fut nommé membre du Comité parisien de libération du 11 arrondissement à Pari. Fin 1944, Le PCF le désigna membre de l’Assemblée municipale provisoire de Paris, en remplacement d’un des cinq élus fusillés. Il participa à la remise en route, avec Rivière, du quotidien Ce Soir. Il reprit son métier de typographe à L’Humanité.
Lucien Rameau était marié et père de deux enfants.