Par Marie-Cécile Bouju
Né le 14 juillet 1903 à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), mort le 14 septembre 1975 à Clichy-La-Garenne (Hauts-de-Seine) ; imprimeur, résistant.
Fils de Léon Alexandre Trapier, imprimeur typographe, et de Clémentine Léonie Daguet, parfumeuse, Lucien Trapier s’était marié le 24 juillet 1926 à Saint-Ouen (Seine, Seine-Saint-Denis) avec Yvonne Braem. Imprimeur, il travailla pour l’imprimerie Paul-Dupont jusqu’au 3 février 1943. Requis pour le STO, il partit, mais à l’occasion d’une permission en novembre, il prit le maquis et se refugia dans le Loir-et-Cher.
A partir de la fin 1943, grâce à André Rolet, Lucien Trapier mit ses talents professionnels au service de la Résistance, et en premier lieu le mouvement la "France au combat", fondé par le maître imprimeur Jean Longueville. Pour cela, il utilisa l’imprimerie Blondin à Paris (XVIIe arr.), et travailla en particulier avec un des ouvriers de l’imprimerie Marcel Knops. Il imprima aussi journaux et tracts pour Combat, les Editions de Minuit, le Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France, Honneur de la police et OCM.
Comme Jean Longueville, Lucien Trapier adhéra au réseau Mithridate.
Il participa à la libération de la banlieue nord parisienne et de Paris au sein des FFI du 8 au 26 août 1944.
Par Marie-Cécile Bouju
SOURCE : SHD GR P 16 P 576753. – Paul Chauvet. La Résistance chez les fils de Gutenberg dans la Seconde Guerre mondiale. Paris : à compte d’auteur, 1979, p. 146-147. — État civil.