Par Marie-Cécile Bouju
Né le 9 juillet 1892 à Rochefort-sur-Mer (Charente Maritime), mort en déportation le 14 février 1945. Typographe, résistant
Fils de Maurice Pacaud et d’Aglaé Cornet, Stanislas Pacaud était titulaire du certificat d’études primaires. Il devint typographe.
Pendant la Première Guerre mondiale, il fut mobilisé et blessé quatre fois. Cela lui valut la médaille militaire et la Croix de guerre.
De février 1937 à juin 1940, Pacaud travaillait comme typographe pour les Imprimeries parisiennes réunies (IXe arr.). A partir de septembre 1940, il alterna petits travaux et périodes de chômage.
Pendant l’occupation, il entra dans le réseau Hector. Il fut embauché par l’imprimeur Adrien Thomas, à la Garenne-Colombes, pour imprimer le journal clandestin les Petites Ailes. Pacaud fut arrêté le 14 février 1942 à son domicile par les Allemands. Le 10 juillet 1942 il fut déporté en Allemagne, dans les prisons de Sarrebruck, Berlin puis les camps de Sachsenhausen et de Flossenburg. Il a été vu une dernière fois le 15 avril 1945 à l’infirmerie du camp.
Pacaud avait épousé Emelie Fériot, qui était employée de pharmacie pendant la guerre.
Par Marie-Cécile Bouju
SOURCE : Arch. PPo 77 W 523-199182. - SHD GR 16 P 453668. – Paul Chauvet. La Résistance chez les fils de Gutenberg dans la Seconde Guerre mondiale. Paris : à compte d’auteur, 1979, p. 136.