CONTE Arthur

Par André Balent

Né le 31 mars 1920 à Salses (Pyrénées-Orientales), mort le 26 décembre 2013 à Paris ; journaliste et écrivain, président de l’ORTF (juillet 1972-novembre 1973) ; secrétaire de la fédération socialiste SFIO des Pyrénées-Orientales (1946-1950, 1955) ; élu socialiste puis gaulliste, maire de Salses (1947-1973), conseiller général de Latour-de-France (1951-1964), député des Pyrénées-Orientales (1951-1962, 1968-1973 UDR) ; secrétaire d’État à l’Industrie et au Commerce (13 juin-6 novembre 1957).

[Assemblée nationale, Notices et portraits]

Arthur Conte naquit dans un village du Nord du Roussillon, Salses, dont il parle abondamment dans un ouvrage autobiographique où il retrace son enfance et son adolescence jusqu’à son entrée à hypokhâgne à Montpellier (Hérault). Il reçut le prénom de son grand-père, propriétaire de cinq à six hectares de vignes, un des fondateurs de la cave coopérative de la commune. Son père, Pierre Conte, ouvrier viticulteur et petit propriétaire, fit la Grande Guerre dans le 253e RI, un des régiments formés dans les Pyrénées-Orientales. C’était un « laïque », de convictions socialistes ; c’était un socialiste « indépendant », suggère Arthur Conte qui semble dire ainsi qu’il n’adhéra pas à une section d’un parti profondément marqué, dans les milieux des travailleurs de la vigne du département, par une tradition guesdiste favorable à la « lutte des classes ». Sa mère, Thérèse Parazols, était une pieuse catholique pratiquante. De ce fait, Arthur Conte reçut les sacrements catholiques, fit sa communion et affirmait, en 1994, qu’il était toujours demeuré fidèle à la religion de son enfance bien qu’il n’ait jamais eu de problèmes métaphysiques : « Je serai toujours un bon catholique, tout de même. Il n’y a aucune raison. Il n’y aura à aucun moment raison de me suspecter d’athéisme ou de paganisme. » (p. 53 de son ouvrage autobiographique cité dans les sources).

Arthur Conte connut le catalan avant le français qu’il apprit à l’école primaire. Il conserva à tout jamais un accent qui trahissait ses origines. Il fut imprégné par la culture populaire catalane orale et, bien que parsemant de catalan ses écrits faisant référence à son pays natal, le Roussillon, il ne maîtrisa jamais les codes écrits de sa langue maternelle et ne fit jamais rien pour les acquérir. Enfant, il eut l’occasion de suivre sa famille aux travaux de la vigne. La sociabilité villageoise le conduisit naturellement à pratiquer, à partir de huit ans, le rugby à XV dans le club de Salses. Plus tard, étudiant à Montpellier (Hérault), il fut un joueur du MUL.

Bon élève de l’école primaire, il fut très marqué par un de ses instituteurs, M. Creus. Le maire socialiste de Salses, Fernand Brégoulat, à propos duquel Arthur Conte affirmait en 1994 qu’il n’était pas marxiste, le fit entrer, à la rentrée d’octobre 1930, comme boursier demi-pensionnaire en sixième au collège de garçons de Perpignan. Il y apprit, sur les conseils du maire de Salses, le latin et l’allemand. S’il dit conserver de bons souvenirs de beaucoup de ses professeurs, il formule un jugement très mitigé sur Georges Pézières*, professeur de lettres, socialiste, conseiller général et sénateur du département, l’un des futurs « quatre-vingts » du 10 juillet 1940. Le principal du collège facilita son accès en classe préparatoire à Montpellier afin de préparer le concours d’entrée à l’École normale supérieure. Il obtint la licence ès lettres en 1940, peu de temps avant d’être mobilisé, le 8 juin, au 162e dépôt à Montpellier.

Arthur Conte fut démobilisé, sans combattre, le 31 janvier 1941. Il réussit à se faire employer comme attaché de préfecture à Carcassonne (Aude). À aucun moment, il n’eut de velléité de résistance et accepta de partir en Allemagne, le 8 janvier 1943, en qualité de requis du STO.

De retour d’Allemagne, à la fin avril 1945, il adhéra à la SFIO à Salses, après avoir sollicité, selon divers témoignages oraux, de se faire admettre, en vain, dans les rangs du PCF dont la puissance, localement, à la Libération, lui paraissait être le meilleur tremplin pour une carrière politique. Ce jeune et talentueux socialiste était très ambitieux. Ses qualités d’écriture lui permirent de se faire remarquer par Louis Noguères* qui en fit le directeur (avril-août 1946) d’un éphémère (1946-1948) quotidien perpignanais, Le Cri du soir. Grâce au mentor de la SFIO catalane, il put aussi devenir responsable du Cri socialiste, l’hebdomadaire fédéral. Mais c’était pour mieux saper ses bases : 3e sur la liste de la SFIO aux élections à la première constituante, le 3 juin 1946, Arthur Conte fit, grâce en particulier au Cri du Soir, une campagne personnelle, dérangeante pour le maire de Thuir. Le 8 septembre 1946, il devint le secrétaire de la fédération SFIO, grâce à un vote majoritaire de la CEF qui le préféra à Louis Noguères. Il conserva ces fonctions jusqu’à son exclusion du parti en 1950. Commença alors la division de la fédération SFIO en deux clans irréconciliables : les « contistes » et les « noguéristes ». Le congrès fédéral d’octobre 1946 le plaça en 2e position derrière Noguères : il eut 1 142 mandats, contre 1 165 au député sortant. Conte fit campagne pour bénéficier des votes préférentiels et le fit savoir. Il s’opposa à Louis Noguères lorsqu’il fallut élire (1947) le maire de Perpignan (voir Félix Mercader*). Le congrès fédéral approuva ses choix. Arthur Conte ne fut pas élu au Comité directeur au congrès de 1948. Baurens*, député du Gers, déposa contre lui, le 16 décembre 1949, une demande de contrôle devant la commission nationale des conflits.

Élu maire de Salses en octobre 1947, il fut constamment réélu jusqu’au scrutin de 1971 inclus. Il renonça à ce mandat ainsi qu’à celui de député lorsqu’il accepta la présidence de l’ORTF. Il fut le fondateur (1947) - et l’inamovible président jusqu’en 1972 - de l’Association des maires des Pyrénées-Orientales qui lui permit de se constituer un efficace réseau d’influence à l’échelle de tout le département.

Arthur Conte fut élu conseiller général SFIO de Latour-de-France le 14 octobre 1951 contre le communiste sortant, Marcel Barrère*. Il fut réélu en avril 1958 et abandonna le conseil général en 1964.

Alors que Louis Noguères contrôlait, depuis l’été 1945 (voir Camille Fourquet*), le quotidien qui avait, en août 1944, pris la succession de l’antique Indépendant des Pyrénées-Orientales, Arthur Conte, participa, avec certains des anciens propriétaires de ce dernier qui n’avaient pas renoncé à récupérer leur journal, au coup de force du 17 avril 1950 qui permit sa reparution sous le titre de L’Indépendant du matin. Il en intégra aussitôt la rédaction et signa, dès le 18 avril, un premier éditorial sous le pseudonyme de Bernard Orsang [des couleurs du drapeau catalan : sang et or].

C’en était trop pour Noguères qui le fit exclure de la SFIO pour tout cela, le 4 mai 1950, par la commission nationale des conflits. Le 21 mai, la Fédération départementale, réunie en congrès extraordinaire, se déclarait solidaire d’Arthur Conte et se prononçait pour l’autonomie. Le comité directeur décida alors la dissolution de la fédération (qui fut reconstituée avec des amis de Louis Noguères : deux fédérations s’opposèrent alors dans le département). Il fut élu (17 juin 1951) député sur une liste « Rassemblement des groupes républicains et indépendants français », contre la liste officielle de la SFIO, ses listes recueillant 16 630 voix contre 10 421 à celle de la fédération « orthodoxe ». Son apparentement fut accepté par le groupe socialiste, au grand déplaisir de la fédération reconstituée et de la direction nationale de la SFIO. Il fut réélu député des Pyrénées-Orientales le 2 janvier 1956, premier d’une liste de la SFIO, en même temps que Paul Alduy. Entre-temps, il avait été réintégré, non sans problèmes, à la SFIO. Le congrès fédéral des Pyrénées-Orientales (30 mars 1952) se prononça pour sa réintégration par 268 mandats contre 23 et 2 abstentions. Cette réintégration fut acceptée par le congrès national. En 1955, il fut à nouveau secrétaire fédéral de la SFIO. Il présenta au congrès extraordinaire de novembre 1954 une motion pour la participation au gouvernement Mendès France qui recueillit 1 091 mandats. Toujours impliqué dans les affaires départementales, il était, en septembre 1959, membre du bureau fédéral de la SFIO et, en 1962, délégué cantonal de l’Éducation nationale.

Il fut secrétaire d’État à l’Industrie et au Commerce de l’éphémère gouvernement Bourgès-Maunoury (13 juin-6 novembre 1957), auprès de Félix Gaillard ministre des Finances, des Affaires économiques et du Plan.

Il fut délégué, de 1956 à 1962, à l’Assemblée consultative du Conseil de l’Europe. De 1962 à 1963, il fut président de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale.

Candidat à l’élection législative de novembre 1958 dans la circonscription de Perpignan-Prades, il battit son rival communiste André Tourné*, député sortant. Membre de la commission des Affaires internationales en 1959, il signa le manifeste de la gauche pour le maintien de l’Algérie française.

Arthur Conte se représenta aux élections anticipées des 18 et 25 novembre 1962 dans la circonscription de Perpignan-Prades et fut, cette fois, battu par André Tourné. Anticommuniste militant (il s’autoproclamait volontiers « socialiste humaniste » antimarxiste et n’aimait guère, de ce fait, Guy Mollet) depuis les années sombres de la Guerre froide, Conte refusait tout accord d’alliance ou désistement avec le PCF. Tourné l’emporta dans une triangulaire, avec 23 678 voix (41,7 %), contre 20 049 à Conte, le candidat de l’UNR, François Sarda, maire de Campôme et avocat au barreau de Paris, s’étant maintenu avec 13 046 voix. Au premier tour, Conte avait perdu plus de 4 000 suffrages par rapport à 1958 (15 973 suffrages, contre 20 056). D’ailleurs, il démissionna de la SFIO en mai 1963 car il n’approuvait pas le rapprochement avec le PCF. Il ne se représenta pas aux élections législatives de 1967, André Tourné conservant son siège.

Résidant à Paris où il poursuivait sa carrière de journaliste et d’écrivain, il ne revenait plus qu’épisodiquement dans son département. Il se représenta toutefois aux élections législatives de juin 1968 dans la circonscription de Perpignan-Prades comme « socialiste indépendant » soutenu par l’UDR. Il battit son vieux rival André Tourné.

Le 12 juillet 1972, Georges Pompidou le désignait PDG de l’ORTF. Ce fut l’occasion pour lui de démissionner de tous les mandats électifs qu’il détenait dans les Pyrénées-Orientales. Après la disparition de l’ORTF, démantelée par le gouvernement au profit de plusieurs sociétés de radio et de télévision. Arthur Conte, écarté, se consacra au journalisme et à l’écriture de livres. Celui que les milieux médiatiques appelaient "le Roi Arthur" en garda rancune à Georges Pompidou qu’il jugea "irrésolu".

Son œuvre abondante comprend des essais, des romans, des ouvrages de vulgarisation historique dans lesquels il s’attache surtout aux aspects anecdotiques. Celui qui eut le plus de retentissement fut Yalta ou le partage du monde (Robert Laffont, 1964) où il présenta une analyse reprise par les médias mais contestée par les historiens spécialistes des relations internationales et de la Seconde Guerre mondiale. L’ évocation de son Roussillon natal en 2002 (Ma terre de toujours. Histoire d’une province de France, Plon) fourmille d’approximations factuelles ou d’affirmations aussi péremptoires que contestables.

Journaliste, il collabora plus particulièrement à Paris-Match, au Quotidien de Paris, au Figaro, à France-Soir, à Jours de France. Il produisit une émission sur FR3, Histoires de France.

En 1951, Arthur Conte fit un beau mariage avec une fille de la bourgeoisie perpignanaise, Colette Lacassagne, fille d’un transporteur-groupeur de Perpignan et riche propriétaire foncier (Henri Lacassagne), décédée à Paris et inhumée à Perpignan en août 2001. Ce mariage, dont la splendeur et l’ostentation - la bénédiction nuptiale eut lieu en grande pompe à la cathédrale Saint-Jean de Perpignan - ont été immortalisées par la talentueuse caméra du cinéaste perpignanais Louis Llech, fut une revanche pour le fils de petit paysan, boursier du collège de Perpignan qui fit là une démonstration de sa puissance de notable avide de conquêtes et de pouvoir. Deux enfants naquirent de cette union : Dominique Bona, romancière et essayiste, prix Renaudot et Interallié, élue à l’Académie française en avril 2013 ; Pierre Conte, directeur de l’agence IP et de RTL. Arthur Conte ne souhaita pas que ses enfants résidassent à Perpignan, afin de ne pas les exposer aux polémiques suscitées par ses activités politiques locales. Aussi, il fit en sorte que leur éducation ait lieu dans la capitale.

En 2001, il résidait avenue de Suffren, dans le XVe arrondissement de Paris.

Arthur Conte mourut à Paris le 26 décembre 2013. Une messe fut célébrée en l’église Saint-François Xavier (Paris VIIe). Il fut inhumé dans la plus stricte intimité familiale le 3 janvier 2014, à Perpignan au cimetière Saint-Martin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article20546, notice CONTE Arthur par André Balent, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 1er juillet 2016.

Par André Balent

[Assemblée nationale, Notices et portraits]

ŒUVRE CHOISIE : Les Oiseaux n’y savent pas chanter (récit), préface de Vincent Auriol, Julliard, 1954. — Yalta ou le partage du monde, Paris Robert Laffont, 1964, 2e édition Lausanne/Paris, Éd. Rencontre, 1970. — L’Épopée mondiale d’un siècle, de 1865 à nos jours, 5 vol., Hachette, 1970. — Lénine, Staline, Perrin, 1970. — Sans de Gaulle, Plon, 1970. — Les Frères Burns (roman), Julliard, 1971. — La Vigne sous le rempart (roman), Julliard, 1972. — Hommes libres, Plon 1973. — Et les coyotes hurleront (roman), Julliard, 1974. — Le 1er janvier 1900, Plon, 1975. — La Légende de Bourguiba, Éd. Média, 1978. — L’Aventure européenne, Plon, 1979. — Vers quel avenir ?, Plon, 1980. — L’Homme Giscard, Plon, 1981. — La Côte-d’Ivoire ou les racines de la sagesse, Éd. Jeune Afrique, 1981. — L’Après-Yalta, Plon, 1982. — Karl Marx et son époque, Nathan, 1983. — Les Dictateurs du XXe siècle, R. Laffont, 1984. — Les Présidents de la Ve République, Le Pré aux clercs, 1985. — Les premiers ministres de la Ve République, Le Pré aux clercs, 1986. — Verdun, 24 octobre 1916, Orban, 1987. — Le 1er janvier 1789, Orban, 1989. — Billaud-Varenne, géant de la Révolution, Orban, 1989. — La Mémoire de l’Hôtel de ville de Paris, Saurat, 1989. — Joffre, Orban, 1991. — L’Épopée coloniale de la France, Plon, 1992. — Nostalgies françaises, Plon, 1993. — Camberoque, paysages du Languedoc et du Roussillon (en collaboration), Portet-sur-Garonne, Loubatières, 1993. — Août 1944 Paris libéré, Michel Lafon, 1994. — Au village de mon enfance, Plon, 1994. — Grandes françaises du XXe siècle, Plon, 1995. — Pyrénées-Orientales, Bonneton, 1995. — L’Épopée des chemins de fer français, Plon, 1996. — Un provincial à Paris, Plon, 1997. — C’était la IVe République, Plon, 1998. — La Drôle de guerre : août 1939-10 mai 1940, Plon, 1999. — Les Paysans en France, de l’an 1000 à aujourd’hui, Plon, 2000. — Soldats de France, de l’an 1000 à l’an 2000, Plon, 2001. — Ma terre de toujours. Histoire d’une province en France, Plon, 2002. — Bâtisseurs de la France. De l’an 1000 à l’an 2000, Plon, 2004.

SOURCES : Arch. Nat., F/1a/3353 ; F/1cII/123 ; F/1cII/322 ; F/1cIV/154. — Arch. Dép. Pyrénées-Orientales, 53 W 64. — Arch. cinématographiques de l’Institut Jean Vigo de Perpignan, fonds Louis Llech. — Rapports des congrès de la SFIO, 1944-1967. — Bulletin intérieur, section d’organisation, octobre 1950. — Arch. OURS, dossiers Pyrénées-Orientales. — Profession de foi, élections législatives de janvier 1956. — Le Républicain des Pyrénées-Orientales, quotidien, Perpignan, 1945-1950. — L’Indépendant, quotidien, Perpignan, depuis 1950, les n° des 27 et 28 décembre 2013, nécrologies et avis mortuaires. Le Cri du soir, quotidien, Perpignan, 1946-1950. — Le Cri socialiste, hebdomadaire de la SFIO, Perpignan, 1945-1950. — Jean-Louis Coste et Claude Delmas, Quand Perpignan était une île [montage à partir des films de Louis Llech, relatant l’ambiance de la vie perpignanaise entre 1948 et 1953], film, Perpignan, Institut Jean Vigo, 2003. — Roger Bernis, Roussillon politique, du réséda à la rose, t. 1 : Le temps de Quatrième (1944-1958), Toulouse, Privat, 1984, 286 p. — Gérard Bonet, L’Indépendant des Pyrénées-Orientales. Un siècle d’histoire d’un quotidien, 1846-1950, Perpignan, Publications de l’Olivier, 2004 ; "Le "roi Arthur" n’est plus", L’Indépendant, Perpignan, 27 décembre 2013. — Arthur Conte, Au village de mon enfance, Plon, 1994. — Guillaume Fraissard, "Président de l’ORTF, Arthur Conte", Le Monde, 30 décembre 2013. —Michel Lloubes, "La plus belle histoire d’amour d’Arthur Conte [son Roussillon natal]", L’Indépendant, 19 octobre 2002 (critique de son livre, Ma terre de toujours. Histoire d’une province, Plon, 2002. — Notes de Gilles Morin. —Conversations avec Raoul Vignettes, ancien dirigeant du PCF dans les Pyrénées-Orientales, 2000. — Entretiens réalisés par Gérard Bonet, historien, Perpignan, en particulier avec A. Conte.

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