GANDILLET Louis

Louis Gandillet était le fils de Félix Emile Gandillet et de Victorine Labaume. Célibataire, il demeurait chez son père (sa mère étant décédée) au 70 bis route d’Argenteuil à Carrières-sur-Seine, domicile familiale depuis 1933. Il exerçait la profession de tubiste scaphandrier.
Son frère, né en 1922, était réfractaire au STO. Nous n’avons pas trouvé de trace de l’activité résistance de Louis Gandillet avant son arrivée au sein du corps franc FFI de Chatou en août 1944 mais il semblerait qu’il ait eu une activité résistante à Grenoble depuis 1943.
A Chatou, le PC des FFI était installé au Château de la Pièce d’Eau. Le 25 août 1944, un détachement allemand attaqua le PC. Plusieurs FFI furent frappés violemment avant d’être fusillés. Au total, 27 FFI tombèrent sous les balles ennemies.
Exhumé avec ceux de ses camarades le 26 août, le corps de Louis Gandillet portait la trace des sévices subis avec une « fracture ouverte de la région fronto-pariétale gauche ».
Le 11 décembre 1945, Louis Gandillet était cité à l’ordre de la division à titre posthume avec attribution de la croix de guerre avec étoile d’argent (ordre n°452) : « Volontaire de Carrières-sur-Seine, s’est toujours joints aux corps-francs de Chatou dès le début de l’insurrection. A pris part brillamment à plusieurs coups de main. Fait prisonnier le 25, a été fusillé par les Allemands. Est mort en brave. » La Médaille de la Résistance lui fut également décernée à titre posthume.
Le titre d’interné résistant lui fut délivré le 1er mars 1957.

Louis GANDILLET à été inhumé à Carrières-sur-Seine. Sur sa tombe, son père fit porter l’inscription suivante : « Ici repose Louis GANDILLET né le 27 juillet 1924 à Lyon. Fusillé par les soudards allemands le 25 août 1944 à Chatou. NI DIEU NI MAITRE ».

Une rue de Carrières-sur-Seine porte son nom.