Par Claude Delasselle
Né le 20 juin 1921 à Paris (XVIIIe arr.), tué au cours d’un combat le 24 août 1944 à Dornecy (Nièvre) ; résistant membre du maquis « Camille » (Nièvre).
Lucien Mandon, originaire de Paris était le fils de Adrien Firmin et de Irène Anne Thoumy et résidant à Saint-Germain-des-Champs (Yonne), avait rejoint le maquis « Camille », qui opérait dans le nord du Morvan. Il faisait partie du groupe « Albert », fort de 32 hommes, qui tenta, le 24 août 1944 au matin, de s’opposer au passage d’une colonne allemande en retraite fortement armée qui venait de quitter l’Yonne où elle avait semé la terreur à Lainsecq et Étais-la-Sauvin, et se dirigeait en direction de Vézelay. Le combat se déroula près de Dornecy, sur la route D 951, entre Clamecy et Vézelay, combat au cours duquel trois hommes du groupe « Albert », Lucien Mandon, Désiré Houzelle et Georges Serrurier, furent tués. La colonne allemande poursuivit sa route et fut violemment accrochée dans l’après-midi du 24 août à Vézelay par les hommes du maquis du Loup.
Il fut inhumé au cimetière communal, à Dornecy.
L’acte de décès fut transcrit le 16 janvier 1945 à Dornecy (Nièvre).
Le nom de Lucien Mandon figure, avec celui de ses deux camarades morts au même endroit, sur une stèle commémorative érigée sur le lieu du combat à Dornecy, sur la route D 951, et sur la stèle commémorative du maquis « Camille » érigée sur la D 235, à Plainefas, commune de Saint-Martin-du-Puy (Nièvre). Il figure également sur le monument des déportés et fusillés de l’Yonne à Auxerre. Il a obtenu la mention « Mort pour la France » et fut homologué au grade de sergent des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Par Claude Delasselle
SOURCES : AVCC Caen 21P 85811. — SHD GR 16P 388934. — Robert Bailly , Si la Résistance m’était contée, Éd. ANACR-Yonne, 1990. — Mémorial GenWeb.— État civil (acte de décès).