DEGLIESPOSTI Louis, Georges, Alexandre [parfois orth. Degliespoti]

Louis, Georges, Alexandre, Degliesposti était le fils de Ludovic Degliesposti, adjudant d’artillerie, et d’Hélène Rachet.
Il naquit au domicile de son père, alors âgé de 38 ans, à Versigny (Aisne). Hélène Rachet avait, elle, 20 ans.
Il porta le nom de sa mère jusqu’à ce que son père le reconnaisse par un acte notarié établi le 19 septembre 1923 à Bastia (Corse).
Louis Degliesposti s’engagea dans la résistance et rejoignit les rangs du 9e bataillon de FTPF de l’Isère. Ses services sont homologués à partir du 15 mai 1944.
Son père le rejoignit, ses services sont homologués à partir du 11 juillet 1944.
Louis Degliesposti fut tué le 24 août 1944 dans les combats contre les Allemands pour la libération de Gières (Isère).
Il obtint la mention « Mort pour la France » à titre militaire et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
La médaille de la résistance lui fut attribuée par décret du 17 décembre 1968 (JO du 17 janv. 1969).
Son nom figure sur le monument aux morts de Gières, orthographié Degluspasti, et sur le mémorial du maquis de l’Oisans, à Livet-et-Gavet (Isère), au lieu dit du pont de l’Infernet.