PELLETIER François

François Pelletier, métallurgiste, était le fils de Laurent Pelletier, ouvrier d’usine, et de Marie Pérot, sans profession. Il s’était marié le 26 septembre 1931 avec Henriette Petit à Gueugnon (Saône-et Loire) où le couple était domicilié.
Il entra dans la Résistance aux Francs-tireurs et partisans français (FTPF) du régiment Valmy. Le régiment Valmy prit part aux combats de la libération d’Autun.
Le vendredi 8 au matin, sans attendre les armées régulières qui approchaient, 4 bataillons du régiment se lancèrent sous la pluie à l’assaut de la ville d’Autun. L’attaque échoua et les allemands se vengèrent sur les résistants prisonniers qu’ils fusillèrent.
Le 10 septembre Autun était libérée par l’action conjuguée des FTP du régiment Valmy, des FFI du sud-ouest (colonne Schneider, Corps-franc Pommiès) et des maquis de Saône-et-Loire (Serge, Maurice, Socrate) renforcé par le 2e dragons du lieutenant-colonel Demetz, avant-garde de l’armée B du général de Lattre.
François Pelletier fut torturé et exécuté par l’ennemi en compagnie de sept autres résistants le 8 septembre 1944 dans l’enclos des Jardins du grand séminaire, rue de la Jambe de Bois, à Autun (Saône-et-Loire). Leur corps furent brûlés avec une grenade incendiaire.
François Pelletier obtint la mention « Mort pour la France » portée sur l’acte de décès le 5 juillet 1945.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) et obtint le titre de Déporté et Interné résistant (DIR).
Son nom figure sur la plaque commémorative du 08/09/1944 rue de la Jambe de Bois, sur la plaque commémorative aux FFI, à Autun et sur le monument aux morts, à Gueugnon (Saône-et-Loire).