RIZET René

René Rizet était le fils de Pierre, mineur et de Jeanne Régine Bouillin, sans profession. Il était célibataire et demeurait chez ses parents au lieu-dit Pianreux, à Blanzy (Saône-et Loire) où il exerçait le métier de manœuvre.
Il entra dans la Résistance aux Francs-tireurs et partisans français (FTPF) du régiment Valmy. Le régiment Valmy prit part aux combats de la libération d’Autun.
Le vendredi 8 au matin, sans attendre les armées régulières qui approchaient, 4 bataillons du régiment se lancèrent sous la pluie à l’assaut de la ville d’Autun. L’attaque échoua et les allemands se vengèrent sur les résistants prisonniers qu’ils fusillèrent. Vingt-sept hommes du bataillon Pietro furent massacrés dans les jardins de l’institution Saint-Lazare. René Rizet était parmi eux.
Le 10 septembre Autun était libérée par l’action conjuguée des FTP du régiment Valmy, des FFI du sud-ouest (colonne Schneider, Corps-franc Pommiès) et des maquis de Saône-et-Loire (Serge, Maurice, Socrate) renforcé par le 2e dragons du lieutenant-colonel Demetz, avant-garde de l’armée B du général de Lattre.
René Rizet est inhumé dans le carré militaire, au cimetière communal, à Blanzy (Saône-et-Loire).
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur l’acte de décès le 13 août 1945.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) et obtint le titre de Déporté et Interné résistant (DIR).
Son nom figure sur la plaque commémorative aux FFI, à Autun et sur le monument aux morts, à Blanzy (Saône-et-Loire).