Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 7 janvier 1906 à Toulouse (Haute-Garonne), massacré le 4 août 1944 à Cersot (Saône-et-Loire) ; militaire de carrière ; cafetier ; victime civile.
Georges Chouin était le fils de Jacques Émile Clément Paul, négociant et de Marie Justine Élisa Abel, surnommée Elia ou grand-mère Simonetti, propriétaire.
Il s’engagea le 10 octobre 1925 pour 5 ans à terme fixe devant l’ administrateur maire de Tamatave (Madagascar) au titre du Service général des troupes coloniales. Ses parents étaient à ce moment domiciliés à Hanoi au Tonkin. Il fut incorporé au bataillon d’infanterie coloniale de Diego Suarez (Madagascar) le 26 novembre 1925 puis embarqua pour Marseille où il fut affecté le 26 mars 1926 au 22e régiment d’infanterie coloniale (22e R.I.C.). Il embarqua pour Saigon le 30 décembre 1926 et fut affecté à son arrivée le 7 février 1927 au 11e régiment d’infanterie coloniale (11e R.I.C.). Il passa au 2e bataillon mixte de Shanghaï le 10 avril 1927 puis au 3e régiment d’infanterie coloniale (3e R.I.C.) à Marseille à compter du 9 août 1930. Il fut nommé caporal le 1er janvier 1931 et affecté au dépôt des isolés des troupes coloniales de Dakar (D.I.T.C. de Dakar) où il arriva le 15 mars 1932. Il fut affecté au 7e régiment de tirailleurs sénégalais (7e R.T.S.) le 10 août 1933 puis au 21e régiment d’infanterie coloniale (21e R.I.C.) à compter du 18 mars 1934. Il fut nommé caporal-chef le 1er novembre 1934 et affecté au bataillon des tirailleurs de l’Oubangui (B.T.O.) le 14 juillet 1936. Il fut nommé au grade de sergent le 16 janvier 1937 et affecté au régiment d’infanterie coloniale du Maroc (R.I.C.M.) puis au régiment mixte d’infanterie coloniale au Levant (R.M.I.C.L.) stationné à Tripoli (Liban) le 29 juillet 1939. De retour à Marseille le 4 mai 1940, il fut affecté au bataillon de tirailleurs sénégalais n°14 (B.T.S. n°14) à Souge (Loir-et-Cher) le 7 mai 1940. Il fut démobilisé à Saint-Maixent (Deux-Sèvres) le 10 octobre 1940 et se retira à Saint-Vallier (Saône-et-Loire). Devenu Cafetier à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) au café des Tilleuls, 37 Rue de Moulins, il fut arrêté le 4 août 1944 par les allemands en représailles de l’attaque d’un convoi par les maquisards le 2 août 1944 au combat de Fley-Rimont (Saône-et-Loire). Fusillé le jour même au hameau de Neuilly, à Cersot, il fut transporté à Montceau-les-Mines et inhumé au cimetière du Bois Roulot. La tombe n’existe plus aujourd’hui et l’on ignore ce qu’est devenu son corps qui n’est enregistré sur aucun des registres de la mairie de Montceau (inhumation, exhumation, fosse commune ou ossuaire).
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument commémoratif, à Cersot (Saône-et-Loire)
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Mémorial Genweb (pour l’essentiel de la biographie).— État civil (acte de naissance Toulouse).