PERRUCHOT Jean

Fils naturel d’Anne Dupré, Jean Perruchot fut reconnu par son père au moment du mariage de ses parents le 18 février 1879. Il accomplit son service militaire en Algérie afin d’éviter l’exécution d’une peine de prison pour vol, il participa à la campagne contre l’Allemagne. Il habita 52 rue des Grandsprés, à Montluçon (Allier) et travailla à la Compagnie Loire et Centre. Il cotisa à l’Union Centrale des Travailleurs de la Métallurgie (l’UCTM était affiliée à la CGTU) de 1926 à 1936. Lors de renouvèlements de bureau, il fut désigné trésorier adjoint en avril 1926, et secrétaire général en 1927, assurant l’intérim de Louis Vénuat qui, à l’époque, se disait découragé par le manque de combativité du syndicat et en même temps souhaitait s’engager en politique pour le Parti communiste. En janvier 1929, il appartint au bureau de l’Union locale unitaire de Montluçon.
D’après un rapport de Police, Jean Perruchot était secrétaire des Jeunesses communistes en 1927. Il se présenta sur une liste communiste aux élections municipales des 5 et 12 mai 1929.
Jean Perruchot participa à la reprise des négociations pour la réunification des deux Unions Locales montluçonnaise, unitaire et confédérée, en août 1934, accompagnant Joseph Fontbonnat et Jules Guyot, il fut chargé d’exécuter les décisions prises par les unitaires de publier la correspondance de Gagne, secrétaire de l’UL confédéré pour montrer sa responsabilité dans l’impossibilité actuelle de réaliser le front syndical unique et d’en tirer 4 000 tracts. Le 21 novembre 1935, il fit parti de la délégation unitaire avec Henri Védrines et Jules Guyot qui rencontra les confédérés en vue de la réunification des Métaux. Il ne fit pas parti du nouveau Conseil syndical des métaux, il est probable que dans le cadre de la réorganisation de l’UCTM en juin 1936, il rejoignit le nouveau syndicat qui venait d’être créé à la Compagnie d’électricité Loire et Centre.