MARCHAIS Benoît

Fils de François Léonard, contrôleur aux Aciéries de la Marine, et de Mathie Marie Ronchard fille de Benoît, tailleur de pierres.

Lorsqu’il fut incorporé, le 16 avril 1918, il était tourneur sur métaux. D’abord affecté au 122è Régiment d’infanterie, il passa au 81 è RI le 20 août 1918. Le 16 décembre 1920, il fut affecté au 38 è RI. Renvoyé dans ses foyers le 25 mars 1921, il fut rappelé, en vertu de l’article 3 de la loi du 4 (24) 3 15 pour partir avec le 154è RI dans les pays Rhénans du 5 mai au 7 juin 1921.

C’est sans doute à son retour du service militaire qu’il fut embauché par la Compagnie PLM et devint homme d’équipe. Le 1er avril 1928 il fut affecté spécial au dépôt PLM de Terrenoire. Le 19 mars 1921, il avait épousé à Saint-Chamond, Jeanne Marie Besset. En 1924, ils habitaient à la Santinière, hameau de la commune de Saint-Jean-Bonnefonds ; en 1935 au hameau de Janon, commune de Terrenoire avec quatre enfants : Henri né en 1922, Charles né en 1925, Paulette née en 1927 et Jacqueline née en 1929.

Le 24 décembre 1936, il fut rattaché au centre mobilisateur de Seine central. On ne sait pas précisément à quelle époque il revint à Terrenoire, mais le 11 janvier 1938, l’assemblée générale du syndicat CGT des cheminots de Terrenoire, désigna Benoît Marchais comme secrétaire général.

Il fut l’objet de plusieurs mesures d’internement sous le régime de Vichy. Nommé maire de Terrenoire par le Comité de Libération en 1944, Benoît Marchais fut élu maire de sa commune en mai 1945, à la tête d’une liste d’union de la gauche mais battu en octobre 1947.