FAUREL René

Par Dominique Tantin

Né le 30 avril 1914 à Saint-Raphaël (Dordogne), massacré le 2 avril 1944 à Génis (Dordogne) ; cultivateur et ouvrier briquetier ; victime civile.

René Faurel travaillait à la briqueterie de Tourtoirac (Dordogne). Le dimanche 2 avril 1944, à Saint-Raphaël, sa commune natale où il était probablement domicilié, il fut arrêté par des soldats de la division Brehmer qui ratissaient la Dordogne depuis le 26 mars à la recherche des résistants et des Juifs. Au café Lagorce, des soldats s’en prirent à René Faurel venu pour déjeuner. Il courut se réfugier dans les bois. Mais il fut retrouvé et arrêté, vêtu d’une veste kaki. Soupçonné d’être un maquisard, il fut conduit à Génis et exécuté vers 14h. Son corps fut découvert le lendemain dans un fossé par un enfant.
Son nom n’apparaît sur aucun monument.
À Génis, vers 16h, au lieu-dit Tous-Vents, les soldats massacrèrent aussi un couple d’origine juive : Jules Hass*, 69 ans, et son épouse Berthe née Weiler*, 63 ans. Leur domicile fut incendié.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article205978, notice FAUREL René par Dominique Tantin, version mise en ligne le 26 août 2018, dernière modification le 11 février 2020.

Par Dominique Tantin

SOURCES : Guy Penaud, Les crimes de la division Brehmer, La traque des résistants et des juifs en Dordogne, Corrèze, Haute-Vienne (mars-avril 1944), Périgueux, Éditions La Lauze, 2004, p. 293-295, 406. — Paul Mons, La folie meurtrière de la division Brehmer, mars-avril 1944, Dordogne-Corrèze, Haute-Vienne, Brive-la-Gaillarde, Éditions Les Monédières, 2016, p. 86-87.

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