ANDANSON Pierre

Fils de François Andanson, cantonnier âgé de trente-six ans, domicilié à Massagettes (lieudit de Saint-Pierre-Roche), et de son épouse Jeanne Boucheix, ménagère âgée de trente-deux ans, Pierre Andanson est né au domicile de ses parents. Il se maria le 20 novembre 1926 à Saint-Pierre-Roche avec Marie-Louise Ollier. Il était alors cultivateur et habitait Massagettes.
Il rejoignit la résistance armée le 23 mai 1944, intégrant le camp Saint-Genès des MUR du Puy-de-Dôme, camp ayant accueilli plusieurs milliers d’hommes.

« Tué par les Allemands », Pierre Andanson fut reconnu « mort pour la France » (AC 21 P 7626) à titre militaire. Il relevait de la zone 3 de la région R6, et appartenait à la 5e compagnie FFI. Il fut homologué FFI (GR 16 P 12112).
Le nom de Pierre Andanson figure sur plusieurs monuments. À La Bourboule, on le trouve sur le monument commémoratif FFI et celui de l’église, ainsi que sur la plaque commémorative de la mairie. Il est inscrit sur la stèle commémorative de La Tour-d’Auvergne (avec le nom de François Ribérolle), à la base de ski de fond, et sur le monument aux morts de Saint-Pierre-Roche.

Un article du journal régional indique que « le 13 juin 1944, Aimé Desmoulin, Noël Giaretto et Henri Sergère, 3 jeunes soldats, à peine âgés de 20 ans, furent fusillés par les soldats allemands après que leur convoi de résistants ait été intercepté au lieudit Les Ayssards. Quelques jours plus tard, le 2 juillet, deux autres jeunes résistants, François Riberolle et Pierre Andanson furent à leur tour abattus dans les bois de la Tour » [La Tour-d’Auvergne].