RIBÉROLLE François, Léon, Maurice

Par Frédéric Stévenot

Né le 21 septembre 1899 à Laqueuille (Puy-de-Dôme), tué le 2 juillet 1944 à La Tour d’Auvergne (Puy-de-Dôme) ; maréchal-ferrant, chauffeur ; résistant FFI

Fils d’Antoine Ribérolle, maréchal-ferrant âgé de vingt-huit ans, et de son épouse Henriette Jauberty, ménagère âgée de vingt-cinq ans, François Ribérolle se maria le 13 septembre 1921 à La Bourboule (Puy-de-Dôme) avec Marie Germaine Taillandier.

Au moment de son recensement militaire, François Ribérolle résidait à La Bourboule. Il y exerçait en tant que maréchal-ferrant (il fut chauffeur par la suite). Il fut incorporé à partir du 16 avril 1918, et arriva au 4e régiment de dragons le lendemain. Manquant à l’appel, il déclaré déserteur, à tort, étant hospitalisé au cours d’une permission ; il fut rayé des contrôles de la désertion le 9 janvier 1919.
Le 29 mars 1920, il fut versé dans les services auxiliaires par la commission de réforme de Castres, pour « hernie crurale, par faiblesse de la paroi ; deux hernies inguinales, opérées antérieurement par cure radicale ». il fut renvoyé dans ses foyers, muni d’un certificat de bonne conduite.

En 1937, François Ribérolle demeurait à La Bourboule, villa Bon-Air.

Rappelé à l’activité le 2 septembre 1939, il fut réformé définitivement par la commission spéciale de réforme de Clermont, le 24 mai 1940, pour atrophie optique de l’œil gauche, abolition des réactions pupillaires à la lumière à l’œil droit et 1/10e de vision à chaque œil).

Un article du journal régional indique que « le 13 juin 1944, Aimé Desmoulin, Noël Giaretto et Henri Sergère, 3 jeunes soldats, à peine âgés de 20 ans, furent fusillés par les soldats allemands après que leur convoi de résistants ait été intercepté au lieudit Les Ayssards. Quelques jours plus tard, le 2 juillet, deux autres jeunes résistants, François Riberolle et Pierre Andanson furent à leur tour abattus dans les bois de la Tour » [La Tour-d’Auvergne].

En réalité, il a été tué à La Tour-d’Auvergne. Il fut intercepté en même temps que Andanson. C’est la brigade Jesser qui les a fusillés après interrogatoire sur le bas côté de la route.
François Ribérolle fut homologué FFi (GR 16 P 508550) ; la reconnaissance en tant que « mort pour la France » n’a pas encore pu être établie.

Son nom figure avec celui de Pierre Andanson sur la stèle commémorative de La Tour-d’Auvergne, à la base de ski de fond. On peut le lire également à La Bourboule, sur le monument commémoratif FFI et celui de l’église, ainsi que sur la plaque commémorative de la mairie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article205982, notice RIBÉROLLE François, Léon, Maurice par Frédéric Stévenot, version mise en ligne le 26 août 2018, dernière modification le 22 avril 2022.

Par Frédéric Stévenot

SOURCES. SHD Vincennes, GR 16 P 508550, dossier résistant de François Ribérolle. — SHD, dossiers adm. résistants. Arch. dép. Puy-de-Dôme, R 3669 (matr. 2113 ; vue 84). — Sites Internet : Mémoire des hommes ; Mémorial GenWeb ; La Montagne, art. du 18 juin 2015. — Compléments par Laurent Battut. — État civil de Laqueuille, 6 E 1813 (acte n° 12).

ICONOGRAPHIE. Memorial GenWeb

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