Par Louis Botella
Né le 11 septembre 1896 à Nancy (Meurthe-et-Moselle), mort le 30 juillet 1972 à Nancy ; cheminot ; syndicaliste CGT de Meurthe-et-Moselle.
Ancien combattant de la Première Guerre mondiale, comme sapeur au 19e Bataillon du Génie, blessé trois fois, Raymond Mitré était cheminot au dépôt SNCF de Nancy-Heillecourt où il devint maître ouvrier menuisier. Il fut à partir d’août 1933, membre suppléant du conseil d’administration de l’Union des syndicats confédérés [CGT] des cheminots de l’Est, au titre de la section technique du Matériel roulant.
Lors des élections professionnelles de mai 1935, il figura sur la liste des candidats présentés par la CGT. Il était alors signalé comme menuisier.
Entré dans la Résistance en 1940, il devint agent de liaison, notamment sous le pseudonyme de « Léopold », quittant Nancy pour assurer des contacts avec le Périgord et en ligne avec le colonel Gilbert Grandval, de son vrai nom Hirsch-Ollendorf. Ce dernier signa son attestation de participation au FFI, au titre de la région C, en juin 1945.
Raymond Mitre prit sa retraite le 1er janvier 1953. En 1963, il reçut la médaille d’honneur des chemins de fer, vermeil (35 ans de service).
Par Louis Botella
SOURCES : Le Cheminot de l’Est, organe de l’Union des syndicats confédérés de l’Est, pis de l’Union des syndicats CGT de l’Est, août 1933, mai 1935 (Institut d’histoire sociale de la Fédération CGT des cheminots). — Renseignements et documents fournis par son petit-fils, Pascal Mitre.