AGOSTI André [François, André]

Son père, forgeron, et sa mère, sympathisants communistes, avaient sept enfants. André Agosti obtint le certificat d’études primaires. En 1944, réfugié avec sa famille en Isère, entré en contact avec l’AS, il rejoignit le maquis du Vercors, le 6 juin, participa à la défense du Grand Veymont puis, conformément aux instructions reçues, participa à la dispersion puis au regroupement, le 15 août, pour aller combattre pour la libération de Lyon. Il effectua le service militaire dans les Chasseurs alpins comme agent de liaison sans grade.

Ancien tourneur, il travaillait comme manœuvre à l’Acétylène dissous du Sud-Est (Air Liquide) à Toulon (Var). Membre de la CGT depuis 1946, il fut membre du conseil syndical en 1947 puis secrétaire de la section syndicale en 1948. Délégué des jeunes, il intégra le secrétariat de l’Union départementale CGT du Var en 1949.

En décembre 1945, il adhéra à la cellule du Parti communiste français de son entreprise. Il en fut le secrétaire de 1946 à 1938 et entra au comité de la section communiste Henri Seillon de Toulon dont il fit partie de 1947 à 1950, membre de son bureau de 1948 à avril 1949, puis de son secrétariat au début des années 1950. Il suivit une école fédérale en juillet 1947. Élu au comité fédéral, il ne fut pas réélu à la conférence fédérale des 22-23 mai 1954.

Il était marié et le couple habitait la cité HBM Rodeilhac à Toulon.