DARAGON François

Son père était cultivateur à Saint-Georges d’Aurac (Haute-Loire) et sa mère domestique. Peu après sa naissance, ses parents divorcèrent et son beau-père qui l’a élevé avec sa mère était ouvrier dans l’usine métallurgique Ollier à Clermont-Fd. Sa mère travaillait chez un dentiste à Clermont-Ferrand, chargée de l’accueil et du ménage.
François Daragon a été Volontaire de l’Espagne Républicaine. Âgé alors de 18 ans, et habitant rue Leblanc à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), il est parti début janvier 1937. Il est rentré à Clermont-Ferrand le 1er septembre 1938. Il a été évacué comme grand blessé, son état nécessitant une traitement spécial à l’Hôtel-Dieu de Clermont-Ferrand. ses blessures graves lui interdirent tout travail pendant plusieurs mois. Le Comité départemental d’aide aux familles des Volontaires décida de lui verser 23 francs par jour comme aide.
Il a été déporté à Dachau (Allemagne) après avoir été au camp de Natzweiler-Struthof entre le 8 et 14 juillet 1943. Il a été libéré le 29 avril 1945. On ignore les motifs de cette déportation. Il était classé "NN" donc représentant « un danger pour la sécurité de l’armée allemande ».
Selon un témoignage, non vérifié, il est possible qu’il se soit engagé dans l’armée après-guerre, combattant en Indochine puis dans la Légion.