PETOT René, Michel, Gaston

Par Jean-Louis Ponnavoy

Né le 16 août 1925 à Deluz (Doubs), mort en action le 13 mars 1944 à Coyron (Jura) ; réfractaire au STO ; résistant de l’armée secrète (AS) et des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Plaque commémorative de la ferme de Garde-Chemin, Coyron

René Petot était domicilié à Dole (Jura). Réfractaire au STO, il entra dans la Résistance en février 1944 à l’armée secrète du Jura (AS) au camp forestier de Montrond. Le camp fut attaqué par l’ennemi le 27 février 1944. Un groupe réussit à s’échapper sous la direction de Paul Sorgues et s’installa près du Pont de la Pyle, dans la ferme de Garde Chemin, entre Moirans et Orgelet (Jura). Dénoncés par un milicien, le nouveau camp fut assiégé le 13 mars 1944 par les allemands aidés de la milice. Après l’engagement qui suivit, René Petot fut arrêté avec dix autres camarades. Ils furent interrogés et torturés, mutilés puis exécutés sur place par les allemands et les miliciens au lieu-dit Garde-Chemin.
L’acte de décès fut dressé le 15 mars comme étant celui d’un inconnu « tué en suites d’opérations de police par autorités occupantes » et rectifié par jugement du Tribunal civil de Saint-Claude du 13 décembre 1945, transcrit le 13 mars 1946.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 27 janvier 1950 et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument commémoratif aux FFI, à Coyron (Jura).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article206439, notice PETOT René, Michel, Gaston par Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 13 septembre 2018, dernière modification le 14 mars 2021.

Par Jean-Louis Ponnavoy

Plaque commémorative de la ferme de Garde-Chemin, Coyron

SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1944 en ligne.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

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