PERRET Louis, Marcel, Joseph

Louis Perret était le fils de Louis Marcel, manœuvre et Marie-Louise Boissard, sans profession. Il se maria le 15 juillet 1922 au Creusot (Saône-et-Loire) avec Mariette Bidaut. Il était domicilié rue de la gare à Montchanin-les-Mines (Saône-et-Loire) et il exerçait la profession de chef commercial et comptable aux établissements CERABETI (Compagnie générale de la céramique du bâtiment), à Écuisses. Il était militant communiste et membre du Front national, mouvement de la Résistance intérieure française créé par le Parti communiste français (PCF), à compter du 1er août 1943, comme responsable local, avec le grade d’adjudant. Il fut arrêté probablement sur dénonciation de son activité résistante, à son domicile de Montchanin-les-Mines dans la nuit du 12 au 13 mai 1944 au cours d’une rafle par la police allemande et interné à la prison de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Il fut extrait de sa cellule par la Gestapo le 26 août 1944 et fusillé à quinze heures d’une rafale d’arme automatique au lieu-dit “Le Champ Riche”, à Crissey (Saône-et-Loire).
Il fut inhumé au cimetière communal, à Crissey.
L’acte de décès fut dressé le lendemain comme étant celui d’un inconnu, sur la déclaration d’Auguste Jolivet, jardinier maraîcher à Crissey. Il fut identifié par jugement rectificatif de décès du Tribunal civil de Chalon-sur-Saône du 13 mars 1946.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès.
Il fut homologué comme combattant de la Résistance intérieure française (RIF) et obtint le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR).
Son nom figure sur le monument aux morts et sur la plaque commémorative des déportés et internés du canton de Montchanin, à Montchanin ( Saône-et-Loire).