PYTYS Mieczyslaw ou Michel [parfois écrit PITYS]

Michel Pytys était le fils de Jean et Karolina Liberacka. Il était célibataire et fiancé. Domicilié 2 rue du Tunnel au Creusot (Saône-et-Loire), il était ouvrier aux usines Schneider. Il entra dans la Résistance en octobre 1943 comme membre de l’armée secrète (AS) au groupe du capitaine Bernard, à Saint-Gengoux-le-National (Saône-et-Loire). Il participa à des sabotages de lignes électriques à haute tension et fut arrêté le 23 mai 1944 au Creusot. Il fut interné à la prison d’Autun le 27 mai puis transféré à celle de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Il fut extrait de sa cellule par la Gestapo le 22 août 1944 et fusillé d’une rafale d’arme automatique à 19 heures au lieu-dit “Le Champ Riche”, à Crissey (Saône-et-Loire). Il fut trouvé dans ses poches plusieurs lettres qui lui étaient adressées par sa fiancée avec une photographie d’eux deux.
Il fut inhumé au cimetière communal, à Crissey.
L’acte de décès fut dressé le lendemain comme étant celui d’un inconnu, sur la déclaration d’Auguste Jolivet, jardinier maraîcher. Il fut identifié par jugement rectificatif de décès du Tribunal civil de Chalon-sur-Saône du 31 août 1945.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès et la Médaille militaire à titre posthume.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) et obtint le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR).
Son nom figure sur le monument commémoratif aux patriotes fusillés par les allemands, à Chalon-sur-Saône ( Saône-et-Loire).