GRANGE Francis, Henri

Francis Grange était le fils de Joseph Marius et de Alice Joséphine Brun. Il était veuf en premières noces de Benoîte Morizot et marié en secondes noces avec Claudine Marie Larouble. Il était domicilié à Digoin (Saône-et-Loire).
Il appartenait aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Le 27 août 1944 l’ordre avait été donné de détruire le camp d’aviation. Le 28 août dès le matin les explosions se succédèrent confirmant la destruction du camp et des munitions. Le jeudi 31 août 1944, une attaque fut lancée par les Forces françaises de l’Intérieur (FFI) à partir de Marcigny (Saône-et-Loire) afin de prendre le bourg d’assaut. Les troupes allemandes bien armées ripostèrent avec des mitrailleuses et des mortiers. Le bourg fut barricadé interdisant aux habitants d’en sortir. Dans la soirée du 31 août 12 otages dont Francis Grange furent torturés et abattus d’une balle dans la nuque par les soldats allemands et les SS. Les vestons et les papiers d’identité des victimes leurs avaient été enlevés et brûlés par les bourreaux afin qu’ils ne puissent être identifiés.
Le 4 septembre les allemands quittèrent Saint-Yan vers 21 heures. La tragédie fut alors révélée. Le 5 septembre les corps furent exhumés et exposés sous le préau de l’école.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 30 mai 1945.
Il fut homologué comme sous-lieutenant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument des fusillés, à Saint-Yan et sur le monument aux morts, à Digoin (Saône-et-Loire).